• Arrivée du wifi communautaire

    chez les abonnés Orange

     

    ALERTE  « ORANGE »  sur le WIFI communautaire - Robin des Toits - 06/06/2013

    « Par un courriel reçu fin Mai, l’opérateur ORANGE a informé ses abonnés Internet de la prochaine mise en place (au cours du mois de Juin) du WIFI « communautaire » - qu’ORANGE appelle « partagé » - à partir des « box » de ses clients.
    Toutes les « box » : celles déjà en place comme les nouvelles prochainement distribuées.


    Qu’est ce que ça veut dire ?
    Qu’en plus du WIFI « maison », s’il est activé, ces boîtes émettront un signal destiné à une zone beaucoup plus large, sur lequel tous les abonnés oranges pourront se connecter.
    Aux frais et risques de l’abonné, sa « box » devient donc la borne WIFI du quartier !!

    Cela fait une « couche » de rayonnement supplémentaire, et pas des moindres - le signal est conçu pour une longue portée -, alors même que de nombreuses études, et tout récemment celle réalisée par de jeunes danoises et qui a reçu une récompense, montrent les effets délétères de cette technologie sur le vivant (cancer, maladies neuro-dégénérative, troubles du développement, infertilité) et que l’OMS l’a classée en Mai 2011, ainsi que les autres technologies sans fil, comme « cancérogènes possibles ».
    Tant pis pour les personnes fragiles, les bébés, les électrosensibles.

    Il est possible que ce signal émette même si le WIFI « maison » est désactivé - ce qui est fort recommandé par ailleurs.
    Car cette modification interviendra à distance, et quel que soit le modèle de boîte (ancienne ou toute récente).


    Par rapport à ses concurrents, ORANGE a au moins l’honnêteté d’informer ses clients à ce sujet et fait savoir qu’il leur indiquera, au moment de l’activation, les moyens de désactiver ce WIFI supplémentaire. Les autres opérateurs entretiennent le flou à ce sujet : combien d’abonnés ont connaissance du WIFI communautaire ?


    Protégez votre santé, celle de vos voisins, économisez votre électricité : que vous utilisiez le WIFI à domicile, ou non, DESACTIVEZ LE WIFI PARTAGE !! »

     

    Source :

    http://www.robindestoits.org/ALERTE-ORANGE-sur-le-WIFI-communautaire-Robin-des-Toits-06-06-2013_a2002.html

     

     

     


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  •  "WI-FI : Des expériences avec le cresson

    attirent l'attention internationale"

    - Bioalaune.com - 23/05/2013-

     

         Un groupe de 5 jeunes lycéennes Danoises de l'école de Hjallerup ont mené une expérience sur des graines de cresson. Ces étudiantes avaient pour objectif de déterminer si oui ou non, les ondes wifi influençaient le développement de certains végétaux. Les résultats sont effarants.

        Pendant 12 jours, les étudiantes Danoises ont étudiés deux semences de cresson. La première exposée aux ondes wifi, la deuxième isolée de toute radiation. Résultat : les graines exposées n'ont presque pas germé et quelques-unes ont même muté, alors que celles situées dans la chambre sans radiation ce sont développées sans problème (comme le montrent les deux photos ci-dessus).

          Les jeunes scientifiques avaient sérieusement préparé leur expérience en répartissant leurs graines sur 12 assiettes, pour ensuite les déposer dans deux chambres distinctes, la première a été exposée aux ondes d'un routeur wifi de la norme IEEE 802.11g, la seconde non. Les mêmes conditions d'éclairage et d'arrosage ont été orchestrées sur les différentes semences.

           L'idée de cette expérience leur est venue des difficultés rencontrées à se concentrer pendant les cours. L'une d'elles raconte : « nous pensions que les problèmes de concentration à l'école et parfois d'insomnie venaient du fait que nous dormions avec nos téléphones portables à côté de notre tête ». De ce constat, elles ont imaginé une expérience facilement réalisable montrant l'effet des ondes. Elle ajoute : « c'est vraiment effrayant d'observer un effet aussi flagrant et nous avons été vraiment frappées par de tels résultats. »

            Cette expérience simple et ingénieuse a tout de suite attiré l'attention des spécialistes en ondes électromagnétiques. De très sérieux chercheurs du Royaume-Uni, de Suède et des Pays-Bas ont montré un intérêt pour le projet. Certains ont décidé de reproduire l'expérience dans leurs laboratoires scientifiques. Le professeur Olle Johansson de l'Institut Karolinska de Stockholm commente : « dans les limites de leurs compétences, les filles ont mis sur pied et documenté un travail d'une grande élégance. La richesse de détails et de précisions est exemplaire, le choix du cresson est très intelligent, et je pourrais continuer mes éloges. »

     

     

    Source :

    http://www.robindestoits.org/WI-FI-Des-experiences-avec-le-cresson-attirent-l-attention-internationale-Bioalaune-com-23-05-2013_a1998.html

     

     

     


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  •  Tout comme nous ne doutons plus de l'importance de surveiller la qualité l'eau et de l'air, gageons qu'il en sera de mếme pour la mesure des ondes

     

    Le projet d'un observatoire des ondes électromagnétiques est lancé à Blagnac 

     

     

    Publié le 20/04/2013 sur

     

             "Après l'Oramip, l'observatoire régional de l'air en Midi-Pyrénées, bientôt l'Oromip, observatoire des ondes électromagnétiques ? C'est le projet de la start-up Exem, basée à Labège. Elle propose de suivre, en temps réel, les niveaux d'exposition aux champs électromagnétiques, dans les communes de l'agglomération toulousaine, et partout où les villes seront demandeuses.

    Accessible depuis un portail web (1), l'Observatoire mettra en ligne la cartographie des villes «clientes» avec un accès (restreint ou public) aux mesures historiques et mesures en cours, mises à jour sur le site internet toutes les heures.

    Blagnac en pointe

            «Avec l'arrivée du réseau mobile 4G (2), le besoin en information des riverains ne faiblit pas. Les gens veulent savoir, en temps réel, à quel niveau d'ondes ils sont soumis. L'Observatoire est un outil d'aide au déploiement, pour les mairies et les opérateurs», explique Guilhem Astre, directeur d'Exem.

             La première ville «cliente» de l'Observatoire est Blagnac, en pointe depuis déjà quatre ans sur la question des ondes. «Nous avons choisi très tôt de dialoguer avec les collectifs de riverains sur le sujet, explique Pascal Boureau, adjoint au maire en charge du cadre de vie. Grâce à des collectifs responsables et au dialogue avec les opérateurs, nous avons eu des résultats : nous avons fait déplacer deux antennes placées près de l'école de l'Aérogare.»

               La société Exem va déployer ses appareils de mesure à partir de début mai dans la ville, et effectuer des mesures sur une dizaine de sites, pendant six mois environ. Les résultats seront connus début 2014.

               «Nous voulons nous en servir dans notre dialogue avec les opérateurs. Nous n'avons pas davantage d'antennes qu'ailleurs, mais des besoins importants, en raison du grand nombre d'entreprises présentes sur notre territoire.»

               Pour l'association Collectif Antennes 31, qui rassemble une trentaine de collectifs de riverains de Haute-Garonne, cette volonté de transparence est louable, mais ne suffit pas. «Ce qu'il faut surtout, c'est abaisser les seuils d'exposition.»

    Actuellement, le seuil d'exposition est fixé à 28 v/m. Antennes 31 milite pour l'abaissement au seuil de précaution de 0,6 v/m.

    (1) www.observatoiredesondes.fr

    (2) Transferts de données plus rapides sur téléphones portables

    Une start-up de Labège propose aux villes de l'agglomération de mesurer leur exposition aux ondes électromagnétiques. Blagnac s'est d'ores et déjà emparé du procédé."

    Cyril Doumergue

     

     

    Source :

    http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/20/1610256-l-observatoire-des-ondes-va-se-deployer-dans-l-agglo.html

     

     


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  • Conférence-débat

    mercredi 17 avril à Toulouse

     

    Une conférence débat, organisée par Antenne 31 et les Amis de la Terre, intitulée : "Les champs électromagnétiques : une question de santé publique au travail... comme ailleurs" aura lieu le mercredi 17 avril à 20h30 Salle du Sénéchal, rue de Rémusat à Toulouse.

     

    Ci-dessous le feuillet d'information :

    Télécharger « CONFÉRENCE Santé au travail 17 AVRIL 2013 pdf »

     

     


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  •   Scandales sanitaires,

    des victimes, pas de coupables !

     

    Ci-dessous une pétition au sujet de l'amiante qui met clairement en lumière la gestion des scandales sanitaires annoncés.

     

    « Pétition AMISOL

    Honte à la justice française à l'égard des victimes de la pire usine d'amiante !

     

    Pour : Ministre de la justice

    Le 13 février 2012, à Turin, deux des plus hauts responsables du groupe ETERNIT ont été condamnés à 16 ans de prison ferme pour désastre volontaire ayant fait des milliers de victimes. Ce 8 février 2013, pour des faits analogues, commis à la même époque, avec les mêmes conséquences, la cour d'appel de Paris décide que le procès de claude Chopin, ex-PDG de l'usine française de textile amiante, AMISOL, n'aura pas lieu. Aucune charge n'est retenue contre lui, au motif « que les faits commis en 1974 ne peuvent pas être appréciés avec les exigences de santé publique apparus depuis lors »… « Que la mémoire des faits s’efface » !

    L'Etat contre les victimes d'empoisonnement industriel

    Cet épisode éclaire de façon nette la volonté de l’Etat à l’égard des victimes de l’amiante puisque cette décision résulte de la demande du Procureur général en soutien objectif de la demande de l'ex-PDG d'AMISOL. Elle s'inscrit en cohérence avec l’annonce par le ministère de la Justice du retrait des fonctions de juge d'instruction de la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy, coordonnatrice de l’instruction au Pôle de Santé Publique, sous le couvert d’une interprétation de la loi limitant la durée de mandat de juges spécialisés.
    La décision rendue à Paris contre les victimes d'AMISOL témoigne d'une volonté politique d'étouffer l'affaire de l'amiante.
    C'est à cela qu'aura servi la création du pôle judiciaire de santé publique ! Non pas juger mais étouffer...
    Cette décision scandaleuse qui éconduit les victimes de la pire usine d’amiante française, va cependant beaucoup plus loin qu’AMISOL. Elle est dangereuse pour tous. Elle signifie que les effets différés des empoisonnements industriels, qu'il s'agisse de l'amiante ou autres toxiques mortels, pourraient ne jamais être jugés. La porte est ainsi ouverte à tous les abus, à toutes les impunités des véritables responsables.

    Prends le chèque et circule
    La réprobation doit s’exprimer, parce que cet épisode sous-tend aussi cette idée : « les victimes ouvrières n’ont pas droit à la justice pénale, la réparation par l’indemnisation éventuelle doit leur suffire ». C’est en quelque sorte : PRENDS LE CHEQUE ET CIRCULE.

    Le POURVOI EN CASSATION des victimes d'AMISOL A ETE IMMEDIAT… LE COMBAT CONTINUE !

    En mémoire et en soutien de toutes les victimes d'AMISOL, avec les militantes et militants, ex-ouvrières et ouvriers de cette usine qui, depuis les années 1970, luttent contre l'amiante et pour les droits des victimes,

    NOUS, SOUSSIGNES, NOUS VOULONS DIRE :

    NOTRE REPROBATION DE CETTE DECISION JUDICIAIRE INDIGNE
    NOTRE SOUTIEN RECONNAISSANT AUX AMISOL
    NOTRE REFUS DE PROCUREURS AU SERVICE DES POUVOIRS ECONOMIQUES
    NOTRE VOLONTE QUE LE DOSSIER DE L’AMIANTE NE SOIT PAS JUSQU’AU BOUT DANS LA CONNIVENCE
    ET NOUS NOUS ENGAGEONS AUX COTES DES AMISOL POUR LA JUSTICE PENALE CONTRE LES RESPONSABLES DE CRIMES SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX. »

     

    Source :
    http://www.petitionpublique.fr/?pi=AMISOL
     
     

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  •  Augmentation de 50% des tumeurs du cerveau

    chez les enfants au Royaume-Uni en 10 ans

    + 40% au Danemark, en Finlande

    explosion du phénomène en France

    - 30/05/2012-

     

     Les chiffres qui viennent d'être publiés par le Bureau des statistiques nationales au Royaume-Uni indiquent une augmentation de 50 pour cent des tumeurs des lobes frontaux et temporaux chez les enfants entre 1999 et 2009.

    Source : DailyMail UK 30/05/12

    Alors que le 31 mai 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) à Lyon, organisme de l'Organisation mondiale de la santé, classait comme "peut-être cancérogène pour l'homme" (2B) les champs électromagnétiques de radiofréquences, autrement dit les ondes émises par les téléphones mobiles, les experts se sont basés sur une étude montrant un risque de gliome accru de 40% chez des "gros" utilisateurs de téléphone portable (30 minutes/ jour en moyenne sur 10 ans).

    Evolution des cancers du cerveau au Danemark et en Finlande :
    - Augmentation de 40% des tumeurs cérébrales au Danemark de 2001 à 2010 - Registre du Cancer Danois - 16/12/2011

    En France :
    - "Cancers prioritaires à surveiller et étudier en lien avec l’environnement" - Synthèse de l'INVS - Juillet 2006

    - Téléphone portable et cancer du cerveau - Le Journal de l'Institut Curie - Février 2012

    - Information hospitalière - Cancer du cerveau : le téléphone portable en cause ? - 25/01/2013

     

    Source :

    http://www.robindestoits.org/Augmentation-de-50-des-tumeurs-du-cerveau-chez-les-enfants-au-Royaume-Uni-en-10-ans-40-au-Danemark-en-Finlande_a1717.html

     


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  • "Antennes-relais : principe de précaution dans les écoles"

    -AFP - 20/03/2013-

     

           Grande première. Le principe de précaution va être appliqué en France au sujet des ondes électromagnétiques des antennes-relais, Wi-Fi et téléphones portables pour protéger les enfants dans les écoles situées à proximité. Réclamé par les députés écologistes depuis des années, cette précaution a enfin été entérinée dans le projet de loi de la refondation de l’Ecole comme « mesure de précaution dans les écoles ».
    Un amendement a été voté mardi dernier à l’Assemblée nationale qui stipule que « la mise en place du service public du numérique éducatif prévu par le texte se fasse en favorisant les connexions filaires, c’est-à-dire Ethernet plutôt que par Wi-Fi ».

          Une victoire importante au moment où le Ministre de l’Education nationale prévoit de faire entrer l’école, dès la maternelle, dans « l’ère numérique ». Pour rappel, depuis 1995, la loi Barnier estime que « l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement à un coût économiquement acceptable».

         En 2011, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé ces ondes à risque et potentiellement cancérigènes. Les opérateurs de téléphonie mobile eux se basent sur le dernier avis rendu par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), de 2009, pour écarter tout danger. L'Anses doit actualiser cet avis d'ici cet été.

     

    Sources :

    http://www.robindestoits.org/Antennes-relais-principe-de-precaution-dans-les-ecoles-AFP-20-03-2013_a1965.html

     


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  •  "Les antennes-relais gagnent par K.O."

    - le Canard Enchaîné - 06/02/2013

     

     

     

     

     

     

     

     

            Ce n'était pourtant pas un texte révolutionnaire, ça se saurait si les Verts (lire plus haut) se mettaient soudain à en écrire.
    Non, il s'agissait simplement de limiter les risques dus à l'exposition aux ondes électromagnétiques.
    C'est d'ailleurs ce à quoi, en 2009, l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale avait invité les responsables politiques. Bien que tout le monde s'en fiche, et que 99% de la population téléphone à coups de portable à tout-va, il n'est en effet pas exclu que des risques existent, à moins de considérer comme nul et non avenu
     
    le fait que la pourtant très prudente Organisation mondiale de la santé aie classé, en 2011, les radio-fréquences (venant des antennes relais, de la wifl ou des compteurs intelligents) comme possiblement cancérigènes pour l'homme. Vu cette incertitude scientifique, disent les Verts pas révolutionnaires, le fameux principe de précaution devrait s'appliquer un chouïa.

             Leur proposition de loi consistait donc à faire en sorte,
    au moment où une nouvelle vague d'antennes s'apprête à déferler sur la France pour la 4G (plusieurs dizaines de milliers, au bas mot), que soit appliqué le principe Alara (As Low As Reasonably Achievable), lequel oblige les opérateurs à limiter leurs émissions à des niveaux aussi bas que possible. En prime : interdire la wifi dans les crèches, vu que les bébés n'ont pas encore un usage frénétique du portable. Lancer une étude d'impact avant le lancement de la 4G. Lancer une autre étude sur l'électrosensibilité, pour savoir si ces personnes qui se disent handicapées par les champs magnétiques sont des rigolos(ainsi qu'on le pense en France) ou de vrais malades dignes d'écoute et de soins
    (comme on le dit en Suède).

             Ce texte devait être examiné le jeudi 31 janvier à l'Assemblée. La veille, la ministre de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, se pavanait devant les caméras dans les rues de Paris, une sonde dite « à large bande » à la main, vous voyez bien que les ondes électromagnétiques sont au-dessous de 1 volt par mètre et que, tout ça, c'est des « peurs irrationnelles » !
     En bonne VRP, la ministre récitait par coeur l'argumentaire des opérateurs : Bouygues, SFR, Orange et Free pouvaient déboucher le champagne.
    D'ailleurs, c'était cette
    même ministre, et pas celle de la Santé ni celle de l'Environnement, que le gouvernement avait envoyée à l'Assemblée ce jour-là :
    « Que, sur un dossier de santé publique, seul s'exprime le ministre qui représente les intérêts économiques et financiers, note Janine Rannou, de l'association Priartem, c'est choquant ! »

            Fleur Pellerin a d'ailleurs commencé son discours sur la proposition Verte en félicitant Jean-Marc Ayrault d'avoir « décidé de faire de notre pays une grande puissance digitale » et continué en affirmant que cette loi « aurait eu de graves conséquences économiques ». Pas étonnant, dans ces conditions, que le texte soit directement passé à la poubelle.
    Plus on parle de principe de précaution, moins on l'applique...

                                                                                                                       Jeon-Luc Porquet

     

     

    Source :

    http://www.robindestoits.org/index.php?preaction=view_nl&nl=130599&id=22287905&idnl=130599

     

     


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  •   Finalement... le débat n'a pas eu lieu

    "Dangerosité des ondes : Parlement privé de débat, écolos furax

     

    Article paru le 31/01/2013

    Sophie Caillat | Journaliste RUE 89

     

          C’est un sérieux accroc porté aux relations entre le gouvernement et son allié écologiste. Le groupe Europe Ecologie-Les Verts de l’Assemblée nationale avait déposé une proposition de loi visant à faire « appliquer le principe de précaution aux risques résultant des ondes électromagnétiques ». Le mot « risques » était de trop.

           Le texte avait été sérieusement amendé en commission, si bien qu’au final les députés écologistes savaient que leur loi serait retoquée, mais ils se disaient qu’« au moins le débat aura eu lieu ». Eh bien ils étaient encore trop optimistes. A la demande du gouvernement, le groupe socialiste a fait voter dans la soirée le renvoi en commission.

            « C’est la pire des procédures », estime le coprésident du groupe EELV François de Rugy, qui précise que « ce n’est jamais arrivé au sein d’une majorité ». « Un traquenard, une façon pour le gouvernement de ne pas prendre ses responsabilités », renchérit le vice-président de l’Assemblée nationale Denis Baupin, « très furieux ».

             Ce rejet pur et simple est destiné officiellement à prendre le temps de retravailler, et surtout à éviter de donner aux opérateurs et à leurs clients un signal négatif à l’heure où est lancée la quatrième génération de téléphonie mobile (4G) et ses nouvelles antennes.

     

    « Peurs irrationnelles » selon Fleur Pellerin

             Fleur Pellerin, la ministre déléguée à l’Economie numérique, avait donné le ton à la radio quelques jours plus tôt : elle avait assuré qu’elle « veillerait » à ce que la loi : « n’inscrive dans le dur, des choses qui correspondent à des peurs un peu irrationnelles, et qui consisterait à donner un poids juridique à la dangerosité des ondes radioélectriques alors que cette dangerosité n’est pas scientifiquement étayée ».

             Le fait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) les juge « peut-être cancérigènes » ne suffit pas à ses yeux à appliquer le principe de précaution. Ces mots de la ministre ont rappelé à Denis Baupin de « mauvais souvenirs », et il est allé chercher dans sa mémoire pourquoi :

    « C’est un terme qu’a utilisé Allègre sur l’amiante, Charasse sur le Médiator, Sarkozy sur le nucléaire. Quand des gens ont alerté sur ces risques, ils avaient raison. »

             Janine le Calvez, président de l’association Priartém, qui milite pour une réglementation sur les antennes relais, répond à Fleur Pellerin qu’elle est « dans un soutien irrationnel aux opérateurs ».

     

    Le retour de l’oreillette ?

               La députée européenne écologiste Michèle Rivasi voit dans cette manœuvre du gouvernement « un moyen de montrer le tout-pouvoir de l’exécutif » et demande : « mais alors le Parlement ne sert à rien ? ». Elle trouve déjà significatif que ce soit la ministre de l’Economie numérique et non celle de la Santé qui soit mandatée par le gouvernement pour s’exprimer sur un sujet sanitaire.

              Mais elle remarque que les élus sont divisés, y compris au sein du PS : « L’un des avantages du cumul des mandats, c’est qu’il y a des élus locaux qui sont sensibles au sujet », précise la fondatrice du Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électroMagnétiques non ionisants (Criirem).

              Restera de ce non-débat, comme l’a suggéré Fleur Pellerin, une campagne de communication pour encourager l’usage du kit mains libres. Une idée qu’avait lancée Corinne Lepage sur Rue89, sauf que l’ancienne ministre de l’Environnement parlait d’imposer l’oreillette, non de la conseiller."

     

    Source :

     http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/01/31/dangerosite-des-ondes-parlement-prive-de-debat-ecolos-furax-239180

     

     

    "Ondes électromagnétiques et protection des risques :

    l’ahurissante volte-face du gouvernement

     

             L’Assemblée nationale devait examiner cet après-midi une proposition de loi portée par la députée écologiste Laurence Abeille visant à appliquer le principe de précaution aux ondes électromagnétiques qui se multiplient à mesure de l’usage des réseaux de communication.

             Le travail en commission avait déjà abouti au rabotage du texte initial, mais il permettait au moins de jeter les bases d’une nouvelle politique en matière d’ondes électromagnétiques.

    Pour la ministre de l’économie numérique, c'était apparemment encore trop. 


             Par un artifice procédural inédit dans le fonctionnement de l’Assemblée, qui n’a jamais été utilisé, y compris sur un texte issu de l’opposition, le groupe socialiste s’est en effet vu contraint de voter à la dernière minute une motion de renvoi en commission qui bloque la discussion sur le texte, et organise son enterrement.

             Malgré l’opposition des groupes UDI, communiste, radical et écologiste, les députés socialistes, recevant en la circonstance la neutralité bienveillante des députés de l’UMP, ont adopté cette motion ahurissante.


             En affichant ainsi son mépris pour le travail parlementaire d’un groupe de la majorité, en tordant le bras du groupe majoritaire et de ses membres qui avaient sérieusement travaillé sur le texte, la ministre démontre une méconnaissance inquiétante du fonctionnement de nos institutions et des règles de la démocratie parlementaire.

            Cette volte-face gouvernementale est d’autant plus incompréhensible que le premier ministre lui-même, auditionné mardi par le groupe écologiste, avait indiqué que le gouvernement était ouvert à un «enrichissement » du texte, et à l’examen d’amendements qui seraient venus compléter le texte issu de la commission.

             A l’évidence, entre les puissants lobbies des opérateurs et le ministère de Madame Pellerin, la ligne directe fonctionne parfaitement.

             Les député-e-s écologistes sont déterminés à ne rien lâcher sur cette question et exigent que des engagements clairs et datés soient pris par leurs partenaires de la majorité pour que le texte revienne au plus vite au programme de travail de l’Assemblée. 

     

    Source :

    http://www.ecolodepute-e-s.fr/2013/01/31/ondes-%C3%A9lectromagn%C3%A9tiques-et-protection-des-risques-l-ahurissante-volte-face-du-gouvernement/

     

     


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  •  "La dangerosité des ondes des équipements numériques"

    - France Info - 31/01/2013

     

     

    Pour un petit historique voir l'article suivant.

    Source :

    http://www.robindestoits.org/index.php?preaction=view_nl&nl=129967&id=22262520&idnl=129967

     


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