• « Ondes: Robin des toits déplore le renvoi de l'examen du texte au Sénat »

    - Le Nouvel Observateur - 19/06/2014

     

           « Paris, 19 juin 2014 (AFP) - Robin des toits a déploré jeudi le renvoi de l'examen au Sénat de la proposition de loi pour mieux encadrer l'exposition aux ondes électromagnétiques, estimant qu'il "est très difficile de légiférer sur le sujet".

            "La séance de mardi soir a été suspendue en plein débat sur l'article 1 du texte", a indiqué Etienne Cendrier, porte-parole de l'association. "Maintenant, il faut que le texte soit réinscrit à l'ordre du jour du Sénat - au mieux en octobre, et ça n'est même pas sûr", a-t-il ajouté.

            "Après avoir été bloquée à l'Assemblée Nationale, la proposition de loi est maintenant bloquée au Sénat", déplore l'association qui milite pour une réduction de l'exposition aux ondes.

             Le texte, que devaient examiner les sénateurs, avait été adopté en janvier à l'Assemblée nationale à l'issue d'un parcours chaotique.

            Une première proposition de loi portée par les écologistes en 2013 avait finalement été renvoyée en commission à l'issue d'un vote des socialistes. Début 2014, une nouvelle mouture du texte a été adoptée par les députés qui ont préféré le principe de "sobriété" dans l'exposition aux ondes des téléphones portables, boîtiers wifi et antennes relais au "principe de précaution". 

           La proposition de loi interdit aussi la publicité pour les tablettes pour les moins de 14 ans, comme c'est déjà le cas pour les téléphones portables, ainsi que la publicité pour les téléphones portables vendus sans oreillettes.

            Elle interdit l'installation de boîtiers wifi dans les crèches et garderies, mais pas dans les écoles maternelles comme le souhaitaient les écologistes.

             Le texte demande aussi au gouvernement un rapport sur l'électrohypersensibilité qui touche les personnes souffrant d'intolérance aux champs électromagnétiques. L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) doit remettre d'ici la fin de l'année un rapport à ce sujet.

            Lors de l'adoption du texte, les associations avaient déploré la disparition de certaines dispositions, comme l'obligation de concertation entre les maires et les opérateurs lors d'installations de nouvelles antennes, mais avaient salué "une étape symbolique pour la reconnaissance de l'électrohypersensibilité".

            La limitation de l'exposition aux ondes électromagnétiques est fortement combattue par les opérateurs télécoms, qui arguent d'une absence de preuves de leur nocivité. 

           L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les ondes dans la catégorie "cancérigène possible" en raison d'études évoquant une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale pour des utilisateurs intensifs (à partir de 30 minutes quotidiennes).

           L'Agence nationale de sécurité sanitaire a, dans son dernier rapport, préconisé de "limiter les expositions de la population", en particulier via les téléphones portables, la principale source d'exposition. L'Agence a aussi recommandé que les niveaux d'exposition soient mieux évalués. »

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    Source :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20140619.AFP0023/ondes-robin-des-toits-deplore-le-renvoi-de-l-examen-du-texte-au-senat.html

     


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  • « Loi Ondes enterrée au Sénat (provisoirement ?) »

    - Communiqué de presse Robin des Toits - 18/06/2014

     

    "Pourra-t-on un jour faire passer une loi sur les ondes en France ?

    Quand est-ce que les élus feront la loi et pas les lobbies ?

    On se souvient que cette proposition de loi Ondes avait bien failli couler corps et biens à l'Assemblée Nationale et qu'il avait fallu bien de l'endurance à Laurence Abeille et au groupe EELV pour qu'elle refasse surface au bout d'un an ! …et qu'elle soit enfin votée en première lecture le 23 janvier dernier.

    Cette proposition de loi a été débattue hier soir au Sénat.

    L'examen du texte n'est pas terminé ! La séance a été levée pendant les débats sur l'article 1 !
    Maintenant, il faut que le texte soit réinscrit à l'ordre du jour du Sénat - au mieux en octobre, et ça n'est même pas sûr (voir notre précédent communiqué) !

    En d'autres termes après avoir été bloquée à l'Assemblée Nationale, la proposition de loi est bloquée au Sénat...
    Le lobby se frotte les mains ; ses "relais" fonctionnent très bien dans les Assemblées Parlementaires ; un vrai réseau.
    Les intérêts économiques sont prioritaires, la santé publique attendra..."

     

    Source :

    http://www.robindestoits.org/Loi-Ondes-enterree-au-Senat-provisoirement-Communique-de-presse-Robin-des-Toits-18-06-2014_a2226.html

     

     

     


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  • PETITION : 
    « Ondes: Quelques jours pour éviter le prochain scandale sanitaire ! »
     Avaaz - 12 juin 2014 

     

     

    Signer la pétition :
    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Segolene_Royal_Ondes_Quelques_jours_pour_eviter_le_prochain_scandale_sanitaire/?tpInmbb

     



    « Pourquoi c'est important

          Les risques des ondes de téléphonie et des antennes relais sont encore mal connus mais bien réels : risques de tumeurs, risques génotoxiques, perturbations du sommeil, de la mémoire, etc. nous sommes tous concernés par ce bain d’ondes électromagnétiques et des mesures de protection sont indispensables !

          L'Assemblée nationale, avec le soutien du gouvernement, avait justement voté en janvier dernier une proposition de loi sur les ondes électromagnétiques pour nous protéger avec quelques mesures de bon sens en particulier en destination des enfants, qui sont les plus menacés car leur boîte crânienne est plus fine et donc plus perméable aux ondes.

         Mais le lobbying intense mené par les opérateurs de téléphonie mobile a primé : le texte a été torpillé en commission au Sénat le 10 juin dernier !

         Les sénateurs socialistes, UMP et radicaux ont en effet rayé du texte de loi la concertation et l’information systématiques lors d’implantation d’antennes-relais, l’objectif de modération de l’exposition ou encore l’encadrement du wifi ! Pour les Sénateurs, la santé et la protection de la population passent après les intérêts privés des opérateurs !


         Il reste quelques jours avant le vote en séance au Sénat, qui décidera du sort du texte.


         Il faut nous mobiliser. Nous pouvons gagner car le gouvernement avait soutenu la version initiale et ambitieuse du texte en janvier dernier à l’Assemblée.

          Nous demandons à Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, et Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au numérique, de s’engager au Sénat et d’empêcher que la loi sur les ondes électromagnétiques soit détruite. Nous comptons sur elles pour empêcher la victoire du lobby Orange/SFR/Bouygues/Free!»

    Laurence Abeille, députe du Val-de-Marne

     

     Source :

    http://www.robindestoits.org/PETITION-Ondes-Quelques-jours-pour-eviter-le-prochain-scandale-sanitaire--Avaaz-12-juin-2014_a2223.html 

     

     


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  • Le numérique à l’école : des outils au service de l’apprentissage des élèves, vraiment ?

     Publié le 15 mai 2014

     


    « Tableau interactif, ordinateur, tablette : le numérique pénètre les écoles. Ces nouveaux outils servent-ils l’apprentissage et la pédagogie ? Ou les intérêts commerciaux des géants de l’Internet et de l’électronique ? Roberto Casati, philosophe spécialiste des sciences cognitives, s’interroge sur les conséquences de ces technologies. Selon lui, elles altèrent nos capacités à lire avec attention, à se concentrer. Sans que les élèves en sachent beaucoup plus sur le fonctionnement d’un ordinateur, d’un logiciel ou d’un moteur de recherche. « Ce qui compte, pour les géants de ce système, c’est que vous soyez connectés en permanence afin de pouvoir vous proposer continuellement des produits. » Entretien.

     

     

            Basta ! : Pourquoi la tablette ne vous semble-t-elle pas adaptée à la lecture ? Quels sont au contraire les avantages du livre papier ?

           Roberto Casati [1] : D’après des spécialistes de la lecture comme Maryanne Wolf [2], les enfants qui appartiennent à des familles qui les font lire ou leur lisent des livres ont un lexique presque double, vers leurs dix ans, par rapport aux enfants qui n’ont pas ce privilège. L’école devrait permettre à ce dernier groupe de rattraper ce désavantage, c’est une question d’équité. Pour ce faire, elle devrait donner le goût de la lecture. Ce sont les livres qui amplifient le lexique. Ce n’est donc pas tellement la lecture, mais la lecture approfondie de textes de plus en plus complexes, qui est menacée. Il est évident que les jeunes "lisent" beaucoup sur leurs écrans, mais les données indiquent qu’ils lisent des textes ultra-simples. L’avantage du livre papier est très clair : il n’offre pas de distractions, il stipule un « contrat sur l’attention » qui favorise la concentration.

     

           Les élèves qui utilisent les outils numérique dans l’apprentissage ont-ils de meilleurs résultats scolaires ?

            Il n’y a pas une réponse uniforme. Les données PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves, mené par l’OCDE, ndlr) suggèrent que les effets positifs de l’usage du numérique sont évidents pour des usages modérés. Si on augmente la dose, la courbe s’aplatit, et pointe vers le bas pour des usages intensifs – ce qui signifie des résultats moindres. Les avantages semblent d’ailleurs corrélés avec les statuts socio-économiques : si vous êtes de milieu aisé, ou que vous avez des parents cultivés, vous tirez un certain avantage de l’usage modéré du numérique. Sur un autre aspect, dans le cadre du soutien aux élèves qui ont des difficultés, comme ceux souffrant de dyscalculie (trouble dans les apprentissages numériques, comme les mathématiques, ndlr) ou de dyspraxie (difficulté à écrire à la main et à automatiser l’écriture manuelle, ndlr), on observe des avantages clairs pour des tâches spécifiques. Mais certains auteurs et chercheurs, notamment Manfred Spitzer (spécialiste allemand des neurosciences, ndlr) constatent qu’une trop grande exposition aux écrans a des effets très négatifs sur les élèves : perte de sommeil, comportements asociaux ou perte de compétences spatiales.


     
          L’école doit s’adapter aux innovations de la société, donc au numérique, entend-on. Que répondez-vous à cette position ?

           Que l’innovation n’est pas une valeur en elle-même. On a beaucoup innové dans les petits goûters, notamment en y injectant du sel et des adoucissants chimiques, mais on ne doit pas pour autant imposer massivement les goûters du simple fait qu’ils innovent. Il y a des considérations plus générales, sur l’équilibre du régime alimentaire, à faire valoir. Cela dit, l’une des missions de l’école est de former au numérique. Cela ne signifie certainement pas changer la pédagogie et la faire virer au numérique ! Cela signifie expliquer ce qu’est un ordinateur, comment fonctionnent les systèmes de recommandation et de recherche [par exemple sur Google], etc. Paradoxalement, pour comprendre le numérique, un cours de statistiques serait plus utile que de transporter une tablette dans son cartable.


     
           En plus des interrogations sur la place du numérique à l’école, se pose la question du rôle de l’enseignant. Pourquoi ne doit-il pas être une simple courroie de transmission ?

            Dès que vous considérez l’enseignant comme une courroie de transmission, les jeux sont faits. L’enseignant électrique va s’imposer : plus fiable, jamais en grève, et aux performances mesurables. Enseigner est une activité aux multiples facettes, où un savoir-être entre en jeu.

     

            Quels sont les effets des outils numériques, omniprésents dans notre quotidien, sur notre attention ?

            Il y a dix-quinze ans, ils étaient des outils personnels, que l’on modifiait suivant ses intérêts et besoins. Aujourd’hui, ils sont l’appendice d’un cloud qui est une immense chaîne de distribution commerciale. Ce qui compte, pour les géants de ce système, c’est que vous soyez connectés en permanence, afin de pouvoir vous proposer continuellement des produits, afin de collecter des précieuses données sur votre comportement. Dans ce but, votre attention doit être dans un état de fluidité permanente. En fait, vous êtes toujours distraits par des petites nouveautés, des mises à jour des profils de vos copains, de nouveaux messages... Sans cesse. Il existe même des logiciels pour se protéger de ce flux distrayant.

     

             Et si le cerveau pouvait s’habituer, comme certains l’affirment, à effectuer plusieurs tâches à la fois ?

             C’est tout simplement faux. Une très belle recherche expérimentale conduite en 2009 a comparé deux groupes : des multitâches acharnés et des multitâches modérés. Les résultats montrent que les premiers ont plus de difficultés dans leur prétendu domaine d’expertise. Ils ont plus de peine à exécuter plusieurs tâches superposées ! On n’apprend pas à gérer la dispersion. En général, il n’existe pas de multitâche conscient. Il s’agit plutôt d’un glissement rapide d’une tâche à l’autre, et dans ce glissement, on perd du temps et on égare son attention. A la fin de la journée, les prétendus multitâches ont accompli moins que ceux qui ont terminé une tâche avant de passer à la suivante.


     
              A l’école, les outils numériques peuvent-ils être utilisés de façon adaptée ?

              J’observe de près le fonctionnement de plusieurs écoles publiques primaires aux États-Unis. Le numérique y est présent, mais il est parfaitement encadré. L’école dispose d’un "chariot de tablettes" qui circulent d’une classe à l’autre. Cela signifie deux-trois heures d’interaction avec un écran par semaine, à partir du CM1. Dans quel but ? Pour apprendre à programmer – en utilisant Scratch, un beau logiciel du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Donc, du numérique pour apprendre le numérique. A côté de cela, l’activité traditionnelle donne une place énorme à la lecture. Les maîtres(ses) lisent à haute voix un livre en entier à la classe chaque semaine ! L’exemple nous apprend que le slogan "un(e) élève, une tablette" est parfaitement populiste. La pédagogie est faite de beaucoup d’outils, chacun adapté à sa situation d’apprentissage. Dès qu’on commence à entendre l’argument du sac à dos plus léger car la tablette va remplacer les livres et les cahiers, on sait déjà que la discussion ne concerne plus la pédagogie.

     

              L’Éducation nationale fait du développement numérique à l’école une de ses priorités. Et vient de créer une Direction du numérique pour l’éducation (DNE). Qu’en pensez-vous ?

              On ne peut que saluer une initiative qui vise à engendrer une réflexion sur le numérique. Dans le meilleur des mondes, on devrait utiliser les atouts de la centralisation pour faire des petits essais ciblés d’introduction du numérique dans la pratique des l’enseignement, les évaluer scientifiquement, puis faire connaître les résultats de l’évaluation aux enseignants qui pourront – ou non – adopter les pratiques validées. Cependant, en lisant les détails, on assiste plutôt à un ensemble de politiques visant à introduire le numérique, comme si le ministère était un acteur commercial [3]. Ce n’est pas un éducateur qui a écrit cela, je le crains. »

     

    Propos recueillis par Simon Gouin

     


    Notes

    [1] Directeur de recherches au CNRS, Roberto Casati est aujourd’hui rattaché à l’École polytechnique. Il poursuit des recherches interdisciplinaires en tant que philosophe des sciences cognitives.

     

    [2] Spécialiste états-unienne du développement de l’enfant, dirige le centre de recherches sur la lecture et le langage de l’université Tufts, près de Boston.

     

    [3] Voici un extrait de la présentation du ministère : « La DNE comprendra un « Service du développement du numérique éducatif » et un « Service des technologies et des systèmes d’information » dont l’étroite collaboration permettra de traiter à la fois des enjeux pédagogiques du numérique, du développement de nouveaux contenus et services en ligne de qualité, des infrastructures et des conditions techniques et de sécurité permettant la réussite des projets. La direction est par ailleurs dotée d’une compétence générale en matière de pilotage et de mise en œuvre des systèmes d’information. Pour accompagner le déploiement de la stratégie numérique du ministère, une structure d’incubation de projets numériques, « le Numérilab’ », est également créée au sein de la direction. Elle vise à mutualiser les initiatives autour de grands projets innovants et à assurer leur valorisation. »

     

    Source :

    http://www.bastamag.net/Le-numerique-a-l-ecole-des-outils

     



     

     


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  • "Le rouge-gorge est désorienté par les ondes électromagnétiques »

     paru dans Le Monde le 9/05/2014

     

     Des chercheurs allemands ont mis en évidence

    la sensibilité du rouge-gorge aux ondes électromagnétiques d'origine humaine. | DR

     

           « Les activités humaines seront-elles à l’origine de la désertion des oiseaux migrateurs des zones urbaines ? Le bruit électromagnétique engendré par les appareils électroniques peut en tout cas perturber leur orientation, comme le montre une étude menée par une équipe de l’université d’Oldenburg en Allemagne et publiée dans Nature jeudi 8 mai.

            En réalisant plusieurs expériences sur le rouge-gorge familier (Erithacus rubecula), Henrik Mouritsen et ses collègues ont démontré l’influence des basses fréquences électromagnétiques sur la boussole interne de ces volatiles. Les chercheurs ont d’abord placé les oiseaux dans des cages en aluminium grillagées et reliées au sol. Ce type d’installation permet le blocage des rayonnements électromagnétiques, mais pas du champ magnétique terrestre. Dans cette situation, les oiseaux s’orientent sans difficulté vers leur direction migratoire.

            En revanche, lorsqu’ils sont placés dans des huttes en bois, ils perdent leur capacité d’orientation. De même quand leur cage blindée est déconnectée du sol. « L’enceinte en aluminium reliée à la terre protège du bruit électromagnétique. Elle absorbe ces ondes puis les libère grâce à sa circulation continue. Le bois, quant à lui, n’est pas un matériau conducteur, donc la cabane n’est pas préservée des ondes, tout comme la cage en aluminium déconnectée du sol », explique Hervé Cadiou (CNRS, université de Strasbourg), spécialiste de la perception magnétique chez les animaux.

    Conclusion : soumis aux ondes électromagnétiques, le système sensoriel du rouge-gorge est grandement déstabilisé, ce qui provoque sa désorientation migratoire globale.

                                                    DIMINUTION DES OISEAUX MIGRATEURS

            Plus inquiétant, l’effet ne se limite pas à une gamme de fréquence particulière. Ce sont les champs magnétiques de faible intensité qui sont les plus concernés. Les auteurs ont en effet appliqué des ondes d’intensité équivalente à celles produites par des équipements radio AM (modulation d’amplitude) ou des matériels de surveillance électronique. L’intensité de ces ondes était 1 000 fois inférieure à celles des téléphones mobiles, mais 400 fois supérieure à celles émises le long de lignes électriques à haute tension.

           Dès lors, le déclin dans nos villes du nombre d’oiseaux migrateurs nocturnes constaté par certains chercheurs serait-elle imputable aux appareils électroniques ? « Effectivement, de moins en moins de ces animaux évoluent en zone citadine, mais davantage de recherches sur l’impact du bruit électromagnétique sont nécessaires pour établir une relation directe, prévient Hervé Cadiou. Cependant, il est nécessaire de prendre conscience que les espaces urbains sont complètement saturés en termes de bruit électromagnétique, ce qui n’est pas sans conséquence. »

            Si le dérèglement du système d’orientation chez les oiseaux ne fait aucun doute, son mécanisme biologique est, lui, assez débattu. Selon le chercheur français, il existe deux possibilités : « L’animal se servirait du cryptochrome pour s’orienter, un photorécepteur capable de détecter la lumière et le champ magnétique terrestre. Une autre piste réside dans la fonction des cristaux de magnétite, des petits aimants présents dans le cerveau. Quoi qu’il en soit, les recherches doivent continuer pour confirmer ou infirmer ces hypothèses. » Reste donc à expliquer comment les ondes électromagnétiques interagissent sur la boussole de l’oiseau migrateur. »

     


    Source :

     http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/05/09/le-rouge-gorge-desoriente-par-les-ondes-electromagnetiques_4413996_3244.html 

    http://www.robindestoits.org/Le-rouge-gorge-est-desoriente-par-les-ondes-electromagnetiques-Le-Monde-09-05-2014_a2205.html

     
    Voir également :

    - "Source du sens magnétique des animaux" - TG Daily - 10/07/2012 :

    http://www.robindestoits.org/Source-du-sens-magnetique-des-animaux-TG-Daily-10-07-2012_a1723.html

     

     

     


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  • Lettre ouverte de l'Association Robin des Toits

    à Manuel Valls, Premier Ministre

    le 13 mai 2014

     

     Cliquer le bouton en haut à droite de l'article pour l'afficher en plein écran.

     

    Source :

    http://www.robindestoits.org/Lettre-ouverte-a-Manuel-Valls-danger-du-portable-et-application-de-la-loi-Robin-des-Toits-13-05-2014_a2210.html

     


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  • "Portables et cancer du cerveau: une étude confirme un lien"

    -BFM TV- 13/05/2014

     

     

    "Des chercheurs français ont mis en évidence le risque accru de tumeurs pour les utilisateurs intensifs de téléphone mobile, qui s'en servent plus d'une demi-heure par jour.

     

     


            Les résultats sont parlants: ceux qui ont pour habitude de passer plus de trente minutes par jour au téléphone ont un risque quatre fois plus grand de développer une tumeur maligne. Et ceux qui ont passé au total plus de 900 heures au téléphone dans leur vie présentent un risque plus élevé de 2,5. Une durée atteinte en passant en moyenne une demi-heure chaque jour au portable durant 5 ans. L'étude montre notamment que les commerciaux, et plus généralement ceux qui l'utilisent dans un cadre professionnel, sont particulièrement exposés.

            Pour les scientifiques, impossible de déterminer un seuil critique à partir duquel le risque augmente significativement, mais selon eux, le kit mains libres est à privilégier, et les excès de consommation doivent être limités. Les associations qui dénoncent le danger des ondes, elles, voient dans cette étude une nouvelle preuve du potentiel cancérigène des téléphones portables.


            Combien de temps passez-vous chaque jour suspendu à votre téléphone portable? Au-delà de trente minutes, soit plus de quinze heures d'appels par mois, la prudence est requise: les risques de développer un gliome, l'un des cancers du cerveau les plus courants, sont multipliés par quatre.

            C'est la conclusion tirée par une équipe de chercheurs bordelais de l'ISPED, l'Institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement, dans une étude publiée dans une revue scientifique. Les chercheurs ont analysé 450 malades d'une tumeur au cerveau et 900 cas témoins non malades, puis les ont interrogés sur leur exposition au téléphone portable, depuis leur première utilisation."


    Source :

    http://www.bfmtv.com/societe/portables-cancer-cerveau-une-etude-etablit-un-nouveau-lien-772997.html

     

     


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  • Conférence à Sciences Po : 
    "Antennes relais, wifi, téléphones portables...
    Les ondes électromagnétiques: un danger invisible?" 
    -Février 2014-

    Avec le Pr Dominique Belpomme, le Dr Gérard Ledoigt, Etienne Cendrier et Jean-Yves Cendrey

     

    « Le 6 Février 2014, les étudiants de Sciences Po ont invité 4 personnalités à animer une conférence traitant des champs électromagnétiques liés aux technologies des télécommunications sans fil.

     

     Cette conférence est maintenant en ligne :

     

    "Lignes haute tension, antennes, Wi-Fi, téléphones portables…
    Même si nous ne les voyons pas, tout le monde est aujourdʼhui exposé à divers degrés à des champs électromagnétiques dont les niveaux vont continuer dʼaugmenter avec les progrès technologiques.

    Quels peuvent être les impacts dʼune exposition fréquente et prolongée à ces ondes électromagnétiques sur notre santé ? Cette question fait lʼobjet de nombreuses recherches et suscite de nombreux débats publics.

    Le but de cette conférence est de présenter certains enjeux scientifiques et politiques que soulève la question des impacts des ondes électromagnétiques sur notre santé, ainsi que leurs effets concrets et quotidiens sur les personnes électrosensibles.

    (On peut regretter que la qualité de la vidéo ne permette pas de voir les diapositives mais le contenu verbal est cependant largement explicite.)ndlr

     



    Avec lʼintervention de:

     Professeur LEDOIGT, professeur de Biologie à lʼUniversité Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et ancien directeur de recherche de lʼex-ERTAC (Équipe de recherche sur les tumeurs et l'autosurveillance cellulaire).


    Professeur BELPOMME, professeur de Cancérologie à lʼUniversité Paris Descartes, président de l'Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (ARTAC) et directeur de l'European Cancer and Environment Research Institute (ECERI)

     

     

    Site évoqué durant cette intervention :

     http://www.ehs-mcs.org/

     « Le contenu de ce site est le résultat de plusieurs années de recherche et de prise en charge diagnostique et thérapeutique de plus de 700 malades atteints d’électrohypersensibilité, autrement dit d'hypersensibilité aux CEM (EHS), et/ou d'hypersensibilité aux produits chimiques ou « Multiple Chemical Sensitivity » (MCS) par le Pr. Dominique Belpomme et son équipe. »

     

     Jean-Yves CENDREY, écrivain électrosensible. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, romans, pièces de théâtre, et textes de combat.

     

    Etienne CENDRIER, porte-parole de lʼassociation Robin des Toits (association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fils) et chargé de la communication et des relations avec le monde politique sur ce dossier.

     

     

      Source :

     http://www.robindestoits.org/VIDEOS-Conference-a-Sciences-Po-Antennes-relais-wifi-telephones-portables-Les-ondes-electromagnetiques-un-danger_a2194.html

     

     

     


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  • « Launac. Le projet d'antenne relais annulé par SFR »

    Publié le 20/04/14 sur la Dépêche.fr 

     

    « L'antenne radiotéléphonique SFR, déposée par l'opérateur dans la commune de Launac, par déclaration préalable une première fois le 2 septembre 2011 puis une seconde le 23 janvier 2012. Un deuxième certificat de non opposition à cette déclaration préalable a été émis par la préfecture le 22 mars 2012. La stupeur des habitants a été égale à leur colère du fait de subir, sans aucune consultation, l'implantation d'une 3ème antenne sur notre commune. La mobilisation de plus de 450 signataires de la pétition et une procédure au tribunal administratif ont permis au collectif de faire retirer ce projet.

     

    Le collectif Launac relais souhaite remercier tous ceux qui les ont soutenus dans cette démarche : «Le développement durable reste dans nos préoccupations principales, en concertation étroite avec les habitants de notre village.

     

    De son côté, l'opérateur de téléphonie a une vision des choses différente : «Ce site faisait effectivement l'objet d'un contentieux, en cours d'instruction. Compte tenu de l'évolution de notre environnement économique et notamment de la signature fin janvier 2014 d'un accord de mutualisation des réseaux mobiles entre SFR et Bouygues Télécom, SFR a revu ses priorités de déploiement. Ainsi, c'est SFR qui, de sa propre initiative, a demandé un non-lieu à statuer auprès du Tribunal Administratif de Toulouse concernant le site de Launac.»

     

    La Dépêche du Midi

     

     

    Source :

    http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/20/1866797-launac-le-projet-d-antenne-relais-annule-par-sfr.html

     


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     Communiqué de l'association Robin des Toits

    du 28 avril 2014

    "Les opérateurs déploient leur réseau...de contacts utiles"

     

     

          "Avant de déployer ses réseaux d'antennes (3G, 4G, demain 5G) face à des habitants de plus en plus réticents et à des élus devenant rétifs, mieux vaut préparer le terrain en déployant un réseau de contacts bien placés. C'est ce qu'ont compris de longue date les opérateurs.

     

           Ainsi, les secrétaires généraux de deux opérateurs mobiles, SFR et Bouygues Telecom, sont membres du Conseil d'Etat ; il s'agit respectivement d'Olivier Henrard (qui succède à un autre conseiller d'Etat) et de Didier Casas. Le Conseil d'Etat ne transmet pas à ses membres de connaissances particulières en ingénierie des télécoms, ni en management : pourquoi faire appel à ces profils alors, si ce n'est en raison du contact dont ces hauts fonctionnaires disposent au sein de l'institution dont ils sont issus ?

     

            Or, le Conseil d'Etat, juridiction suprême pour les questions administratives, est amené à se prononcer sur les autorisations d'installations d'antennes relais, attaquées notamment par les associations de riverains. Et, sans surprise, il a toujours rendu des arrêts très favorables aux opérateurs, balayant d'un revers de main les arguments, pourtant de plus en plus étayés, tirés de la santé publique.

     

            Les secrétaires généraux des opérateurs ont beau être administrativement "en disponibilité", ils n'en restent pas moins... connectés à leur administration d'origine.

     

    Un bon investissement pour les opérateurs !!

     

            Dernier exemple en date de cette stratégie d'implantation, le recrutement de Rafika Rezgui, directrice des services extérieurs chez Bouygues Telecom, en tant que porte-parole du PS.

     

    Encore une lobbyiste bien placée !!

     

         Ses fonctions aux PS vont démultiplier ses occasions de contacts avec les maires et autres élus pour préparer le terrain à l'implantation des antennes.

     

         L'affaire Aquilino Morelle, au cours de laquelle il est apparu que le conseiller du Président de la République avait fait "des piges" pour les laboratoires pharmaceutiques alors même qu'il travaillait à l'IGAS, a pu choquer ; elle est loin d'être un cas isolé.

     

         Comment, dans un tel contexte de collusion et de confusion des genres, espérer que les intérêts de la santé publique et de la volonté des citoyens de s'opposer à l'envahissement massif de leur environnement par des technologies classées "cancérigène possible" par l'OMS pourront se faire entendre ? »

     

     

    Etienne CENDRIER

    Porte-Parole national

     

    Source :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/nelfontaine/280414/les-operateurs-et-leur-reseau

     

     

     


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