• « 30 communes refusent les compteurs
    communicants Linky, Gazpar et cie... »


     


          « Recensées sur le site web http://refus.linky.gazpar.free.fr, qui informe et aide les élus pour se positionner, 30 communes françaises refusent déjà les compteurs communicants Linky, Gazpar et cie..

         Les promoteurs de ces compteurs nuisibles tentent de minimiser ce chiffre en le comparant au total de 36 000 communes en France mais, en réalité, il s'agit d'un phénomène très important dans la mesure où ErDF n'a commencé que depuis quelques semaines les installations de compteurs communicants Linky, suscitant la réactions des citoyens et de leurs élus.

          Ce chiffre évolue désormais continuellement malgré les pressions antidémocratiques exercées sur les élus par ErDF et l'association des Maires de France qui par exemple, le 29 février, ont simultanément envoyé à toutes les communes de France d'épais documents pour tenter de faire croire aux élus que les délibérations contre les compteurs communicants seraient illégales, ce qui est totalement faux.

          Les raisons principales du refus des compteurs communicants sont la mise en danger très probable de la santé des habitants par les ondes électromagnétiques générées par ces compteurs, et la remise en cause certaine des libertés publiques : s'ils sont installés, ces compteurs permettent de capter d'innombrables informations sur la vie privée des habitants.

          Qui plus est, les prétendus avantages que ces compteurs doivent apporter ne sont pas au rendez-vous

    - aucune économie d'énergie et, au contraire, des factures plus lourdes pour les usagers (cf http://refus.linky.gazpar.free.fr/augmentation-factures.htm )

    - aucune utilité pour les énergies renouvelables (d'ailleurs l'Allemagne a renoncé à la généralisation de ces compteurs alors qu'elle développe les énergies renouvelables bien plus que la France)

     

    - il est possible depuis longtemps de communiquer à ses fournisseurs, par téléphone ou par le web, sa consommation précise d'électricité, de gaz ou d'eau, sans avoir besoin de compteurs communicants.

     

          Il est très important de savoir que les collectivités (et la plupart du temps les communes directement) sont propriétaires des compteurs d'électricité, elles ont donc toute latitude pour refuser leur remplacement. Il est d'ailleurs injustifiable que ErDF et ses sous-traitants aient commencé à installer des compteurs Linky sans demander leur aval aux communes concernées.

          Les communes sont parfois propriétaires des compteurs de gaz et d'eau mais, même quand ce n'est pas le cas, elles ont quand même diverses possibilités de s'opposer à leur remplacement par des compteurs communicants.

          Notons enfin qu'il est écologiquement irresponsable et injustifiable de se débarrasser de près de 80 millions de compteurs (35 millions pour l'électricité, 30 pour l'eau, 11 pour le gaz) en parfait état de marche. Les opérateurs ont beau assurer que des filières de recyclage vont être mises en place, elles ne devraient exister que pour des appareils arrivés en fin de vie. Or les compteurs actuels sont prévus pour durer 60 ans, contrairement aux Linky, Gazpar et compagnie qu'il faudra remplacer, à nouveau et à grands frais, dans moins de 20 ans.

     

    Les citoyens et leurs élus doivent donc refuser les compteurs communicants pour préserver leur santé, leurs libertés, les finances publiques et l'environnement. »

    Communiqué - 6 mars 2015
     


    Stéphane Lhomme
    Conseiller municipal à S
    aint-Macaire (33490)
    Animateur du site

    http://refus.linky.gazpar.free.fr

     

     


    votre commentaire
  • "Les citoyens et leurs élus doivent refuser les compteurs communicants pour préserver leur santé, leurs libertés, les finances publique et l'environnement."  

    Associations, Collectifs et Citoyens

     

    Campagne d’information sur l’installation des nouveaux compteurs ERDF dits « intelligents »

    ERDF veut remplacer votre compteur par un compteur communiquant.

     Comprendrez pourquoi le perdant c’est peut être vous !

     

    Visionnez l’émission de France 4

     

    "On n'est pas des pigeons" : Linky, le compteur qui fait polémique

     Emission du 29/02/2016

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=QUDuA8UYUKQ

     

     

    Ne soyez pas des pigeons, intervenez individuellement ou entre voisins.  

    * Vous pouvez refuser linstallation de votre nouveau compteur à votre domicile en envoyant un courrier de refus à EDF.

    * Vous pouvez aussi demander à votre Maire ou à votre collectivité locale de les refuser pour votre commune.

     

    Les différents modèles de lettres sont sur ce site : antennes31.org/

     

    Plus d'infos :

    http://www.robindestoits.org

    http://www.criirem.org

      

    « Faites suivre l’information sans modération. »

     

    Des bénévoles qui refusent d’être des pigeons : Association Bien Vivre à Brax

     

     

     


    votre commentaire
  • JOUETS CONNECTES = CADEAUX TOXIQUES

      - Robin des Toits - Noël 2015

     

          « Vous cherchez des idées de cadeaux pour vos proches, pour les plus jeunes en particulier et la publicité vient vous présenter « le » cadeau 2015 : la tablette junior, ou le « jouet connecté » dernier cri.
    Mais en fait, c’est bien la dernière chose à offrir à un enfant si on a un tant soit peu d’affection pour lui.

           Ces tablettes et jouets se connectent à internet en wi-fi, en 3G ou en 4G, c’est à dire au moyen d’ondes électromagnétiques, classées dans leur ensemble comme « cancérogènes possibles » (catégorie 2B) pour l’OMS en mai 2011. Les mécanismes par lesquels les ondes favorisent les cancers sont bien connus : les ondes sont facteurs de stress oxydatif, élément majeur de la cancérogénèse. Offrirez-vous du plomb ou du DDT à un enfant, éléments classés dans la même catégorie ? Alors ne lui offrez pas de « jouets à ondes ».

         L’autisme se développe lui aussi de façon alarmante dans les jeunes générations, singulièrement dans les quartiers très « high tech » de la Silicon Valley ou d’Eindhoven aux Pays-Bas. Le chercheur américain George Carlo a mis en évidence les mécanismes par lesquels les ondes induisaient l’autisme.

         Malheureusement, aveuglés par les millions rapportés par la vente des fréquences, aveuglés aussi par l’action des lobbies, les pouvoirs publics ne vous alarmeront pas sur ces dangers.
    Pourtant la récente loi « Abeille » interdit le wifi dans les crèches et garderies. En Allemagne, en Angleterre, de nombreuses écoles retirent le wifi des écoles. Les « rois » de l’informatique limitent l’accès de leurs enfants aux écrans, voire leur en interdisent l’accès.

         Même en mettant de côté le problème des ondes, de plus en plus de professionnels de l’enfance (pédiatres, psychomotriciens) s’alarment des effets de l’usage des tablettes sur les plus jeunes : retard dans l’acquisition du langage, sous-développement des relations sociales, intolérance à la frustration et exigence d’immédiateté et de récompense systématique.
    Laissons nos enfants découvrir « le réel en premier » avec de « vrais » jouets !

          Et si c’est pour offrir un jouet dont il faudra limiter sévèrement l’utilisation et qui vous obligera à « fliquer » votre enfant et être constamment en conflit avec lui, où sont le plaisir et la confiance ?

    Alors, qui sait le mieux ce qui est bon pour vos enfants pour Noël ? Vous, ou la publicité ? »

    Source :

    http://www.robindestoits.org/index.php?preaction=view_nl&nl=199046&id=26825864&idnl=199046

     


    votre commentaire
  • JT de 13h le mardi 22 septembre 2015 sur Fr2
    « Comment limiter notre exposition aux appareils électroniques ? »





             « Difficile aujourd'hui de se passer du wifi, et peut-être encore plus d'un téléphone portable. Mais cela n'est pas sans risque. Julie Beckrich fait le point sur le plateau de France 2. "On estime qu'un gros utilisateur est quelqu'un qui passe 15 heures par mois le téléphone vissé à l'oreille, soit 30 minutes par jour. Cela concerne beaucoup de monde. Et c'est pour les utilisateurs les plus intensifs que l'Organisation mondiale de la santé a classé les ondes électromagnétiques comme cancérogènes possibles", prévient la journaliste. Il faut donc en avoir une utilisation modérée. Mettre son téléphone en mode avion dès que possible, ne jamais le mettre sous l'oreiller et utiliser le kit mains libres pour passer des appels.
     

    Surveiller le DAS
           Lors de l'achat, il est conseillé de regarder le DAS (degrés d'absorption spécifique). C'est mieux qu'il soit en dessous de 0,5w/kg.
    Il est également conseillé de désactiver le wifi pendant la nuit ou d'utiliser la connexion filaire. Enfin attention à ne pas se faire avoir. Les patchs anti-ondes se révèlent inefficaces selon l'ANSES. »


    Source :
    http://www.francetvinfo.fr/societe/comment-limiter-notre-exposition-aux-appareils-electroniques_1095107.html


    votre commentaire
  • Communiqué de l’Association Robin des Toits

    24/08/2015

     

     « La Justice fait droit à une personne Electro-HyperSensible et reconnaît son handicap »

     

             « Le Tribunal du Contentieux de l'incapacité de Toulouse vient de rendre un jugement  reconnaissant  le droit à une allocation pour le handicap "d'électrosensibilité".

     

             Le jugement fait état du "Syndrome d'hyper sensibilité aux ondes électromagnétiques" précisant que "la description des signes cliniques est irréfutable".

    La déficience fonctionnelle de Marine Richard est évaluée à 85%.

    Une allocation pour adulte handicapé lui est donc attribuée par décision de justice pour trois ans renouvelables en fonction de l'évolution de son handicap.

     

            Marine Richard a récemment publié "Sans Mobile" aux éditions "Le Square". Elle a été journaliste, poète et auteure dramatique ; elle a été deux fois primée par le Centre National du Théâtre.

    Atteinte d'hypersensibilité aux ondes électromagnétiques depuis 2010, elle a dû renoncer à toute activité sociale et vit retirée à l'abri des champs électromagnétiques artificiels dans les montagnes ariégeoises.

    Marine Richard était représentée dans son contentieux par Me Terrasse.

     

              Selon Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits: "Il s'agit d'un grand pas en avant pour la reconnaissance de ce Syndrome d’Électro-hypersensibilité; la Justice - comme souvent - est en avance sur les politiques." »

    Etienne CENDRIER

    Porte-Parole national

     

    Télécharger « Communique_2015_08_24.pdf »

     

     - Article de Sud Ouest –

      Paru le 25/08/2015 

     "L'électrosensibilité officiellement reconnue comme un handicap lourd"

     


             « La justice a accordé pour la première fois une allocation "adulte handicapé" à une femme souffrant d'hypersensibilité aux ondes électromagnétiques et obligée de vivre recluse pour y échapper.

             
    La justice a reconnu pour la première fois en France l'existence d'un handicap grave dû à l'hypersensibilité aux ondes électromagnétiques
    .

              
    Un récent jugement transmis par l'association Robin des Toits - qui milite pour une meilleure sécurité des appareils sans fil - reconnait après expertise médicale que le syndrome d'hypersensibilité aux ondes électromagnétiques est bien réel et que "la description des signes cliniques est irréfutable".

               Dans ce jugement,
    il est estimé que la déficience fonctionnelle de la plaignante est de 85%, ce qui l'empêche de travailler normalement.
    La justice lui accorde en conséquences le droit à une allocation pour adulte handicapé pour trois ans, éventuellement renouvelable, sous forme d'aide technique et d'aménagement de son logement.

            
    "Cette reconnaissance par la justice est une grande première en France", a déclaré par téléphone Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits.

    Obligée de vivre recluse

             Marine Richard, 39 ans, avait déposé un recours en avril 2014 contre une décision de la Commission des droits et de l'autonomie des personnes en situation de handicap de l'Ariège. Cette ancienne journaliste y vit recluse dans les montagnes en raison de ses troubles qui durent depuis 2010.

            
    L'hypersensibilité aux ondes magnétiques n'est pas reconnue officiellement en France comme une maladie et fait l'objet de controverses entre experts
    .
    Elle se traduit par des maux de tête, picotements, troubles du sommeil, des symptômes divers, transitoires et communs à de nombreuses autres affections.
    Ceux qui se déclarent "hypersensibles" citent souvent les antennes-relais, les portables, les téléphones sans fil ou le wifi comme causes directes de leurs maux.

            
    Pour la première fois, un homme souffrant d'électrosensibilité s'était vu accorder une aide financière en 2014 pour sa pathologie par la Maison départementale des personnes handicapées de l'Essonne. Mais il s'agissait d'un accord à l'amiable avec cette administration spécialisée.

    Le premier pas d'une longue route

             Mais, estime Etienne Cendrier,
    "il s'agit d'un grand pas en avant pour la reconnaissance de ce syndrome d'électro-hypersensibilité; la Justice - comme souvent - est en avance sur les politiques."
    Il espère que le jugement de Toulouse fasse jurisprudence.
    "Souvent la justice est plus humaine que les politiques qui protègent les industriels
    ", a-t-il estimé.

           
    L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a reconnu en 2005 que l'électrosensibilité était "caractérisée par divers symptômes non spécifiques qui diffèrent d'un individu à l'autre" mais qui "ont une réalité certaine et peuvent être de gravité très variable". »


    Source :

    http://www.sudouest.fr/2015/08/25/l-electrosensibilite-officiellement-reconnue-comme-un-handicap-lourd-2105584-4696.php

     

     

     

     


    votre commentaire
  • « LINKY :

    En l'absence d'évaluation du risque,

    PRIARTEM demande un moratoire »

     le 9 juillet 2015

     « Ce jeudi, le projet de loi sur la transition énergétique revient devant les sénateurs. Les discussions remettent à l'ordre du jour la question des compteurs communicants Linky pour l'électricité et l'étendent au gaz avec Gazpar.

    Manuel HERVOUET, fondateur du collectif des Électrosensibles de France explique « Pour l'électricité, la France a fait le choix du Linky, fonctionnant en CPL (Courant Porteur en Ligne), avec des fréquences comprises entre 10 et 490 KHz qui se superposeront au courant électrique. Comme quasiment aucune installation électrique n'est blindée, tous les fils et appareils électriques rayonneront ce signal à haute fréquence à travers les maisons ou appartements ».

    Sophie PELLETIER, porte-parole du collectif s'indigne : « Le gouvernement veut déployer à grande échelle et pour des montants astronomiques (5 milliards pour le Linky et 1 milliard pour Gazpar) des appareils qui rayonneront en continu dans les logements alors qu'aucune évaluation des risques n'est disponible. Pire, il se prévaut d'un rapport fait par une association pour expliquer qu'il ne faut pas s'inquiéter 1. Pourtant, les experts de l'ANSES, la seule agence compétente pour répondre à la question de l'impact sanitaire ont déjà émis des réserves sur les normes applicables ! Ce n'est pas sérieux ».

    Pour Janine LE CALVEZ, présidente de PRIARTEM, prudence et transparence s’imposent :

     «  Nous demandons un moratoire sur le déploiement de ces compteurs communicants, dans l'attente d'une expertise digne de ce nom. Nous demandons également la transparence sur le volet sanitaire des expérimentations si ce volet existe, ce dont nous doutons fort. Enfin, nous espérons que les sénateurs, dans leur grande sagesse, amenderont le projet de loi pour permettre aux consommateurs de refuser l'installation de ce compteur intrusif ».

    PRIARTEM écrit à la Ministre de la Santé en ce sens, ainsi qu'à la Ministre de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie pour qu'elle fasse converger les objectifs d'efficacité énergétique avec ceux de la sobriété électromagnétique inscrite dans la loi Abeille du 9 février 2015.

    PRIARTEM lance également une action citoyenne pour :
    d'une part recueillir de l'information du terrain concernant le déploiement des Linky, avec un appel à témoignages auprès des consommateurs concernés et le recensement des éventuels problèmes de santé consécutifs à l'installation de compteurs communicants ;
    d'autre part, organiser une riposte à ce déploiement à marche forcée en plaçant les opérateurs et leurs assureurs, en position de responsabilité quant aux conséquences éventuelles sur la santé de leurs clients. »

     

    1  voir Réponse à la question écrite de Mme Laurence Abeille

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-58435QE.htm


    Pour aller plus loin :
     

    Télécharger « Courrier Marisol Touraine compteurs communicants 09 07 2015.pdf »

     

     

    13 avril 2015 : Ondes électromagnétiques et tumeurs – Priartem saisit la ministre de la santé :

    http://priartem.fr/Radiofrequences-et-cancerogenicite.html

     

     


    votre commentaire
  • "Appel international des scientifiques

    au sujet du danger des champs électromagnétiques."

    -Eastern Daylight Time-

    11/05/2015

      

    « Des scientifiques internationaux appellent l'ONU à protéger les êtres humains et la faune des champs électromagnétiques et de la technologie sans fil.

    La position contradictoire de l'OMS sur le risque doit être renforcée, déclarent 190 scientifiques


    NEW YORK--(BUSINESS WIRE)--Aujourd'hui, 190 scientifiques de 39 pays ont fait appel aux Nations Unies, aux états membres de l'ONU et à l'Organisation Mondiale de la santé (OMS), leur demandant d'adopter des directives plus protectrices quant à l'exposition aux champs électromagnétiques (CEM) et à la technologie sans fil face à un risque de plus en plus évident. Ces expositions sont une forme de pollution environnementale qui augmente rapidement dans le monde entier.

    L' « Appel international des scientifiques au sujet des CEM » demande au Secrétaire Général et aux organismes affiliés à l'ONU de promouvoir des mesures préventives afin de limiter les expositions aux CEM, et d'éduquer le public sur les risques sanitaires, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes.

    L'Appel met en exergue les positions contradictoires de l'OMS en ce qui concerne le risque posé par les CEM. Le Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS a classé le rayonnement de radio-fréquences en tant que « Carcinogène potentiel » de Groupe 2B en 2011, et de champs de fréquences extrêmement basses en 2001. Néanmoins, l'OMS continue d'ignorer les recommandations de sa propre agence et favorise les directives recommandées par la Commission internationale sur la protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP). Ces directives, développées par un groupe auto-sélectionné d'initiés du secteur, sont depuis longtemps critiquées comme étant non protectrices.

    L'Appel exhorte l'ONU à renforcer ses recommandations sur le risque des CEM pour les êtres humains et à évaluer leur impact potentiel sur la faune et autres organismes vivants sous l'égide du Programme environnemental de l'ONU, dans le droit fil de la science démontrant le risque, afin de résoudre cette contradiction.

    Martin Blank, PhD, de l'Université Columbia, a déclaré : « Les directives internationales d'exposition aux champs électromagnétiques doivent être renforcées pour refléter la réalité de leur impact sur nos corps, en particulier sur notre ADN. Il est grand temps que nous abordions leurs effets biologiques et sanitaires nuisibles. Nous devons réduire l'exposition en établissant des directives plus protectrices. »

    Joel Moskowitz, PhD, de l'Université de Californie à Berkeley, a confié pour sa part : « Les directives ICNIRP établissent des normes d'exposition pour des seuils d'échauffement des tissus à haute intensité et à court terme. Ces normes ne nous protègent pas des expositions chroniques à faible intensité qui sont courantes aujourd'hui. Les scientifiques signataires de l'Appel demandent à l'ONU et aux pays membres de protéger la population humaine mondiale et la faune des expositions CEM. » »


    Appel international des scientifiques au sujet des CEM :

    http://www.emfscientist.org/index.php/emf-scientist-appeal


    Déclaration vidéo (3 min.) du porte-parole, Martin Blank, PhD, (en anglais) :

    EMFscientist.org

     

     

    Source :

    http://www.robindestoits.org/VIDEO-Appel-international-des-scientifiques-au-sujet-du-danger-des-champs-electromagnetiques-Eastern-Daylight-Time-11-05_a2308.html

     

     


    votre commentaire
  • « Un appel à la mobilisation contre les compteurs Linky »

     -Paru sur L'informaticien.com le 20/04/2015-

     

            "Les compteurs « intelligents » Linky devraient être imposés prochainement dans le cadre de la loi sur la transition énergétique. Le Sénat et l’AN doivent la voter « avant l’été 2015 ». Des associations s’inquiètent des répercussions sur la santé ou la vie privée notamment.

           C’est une fois votée la loi sur la transition énergétique que les compteurs communicants Linky devront obligatoirement être installés dans les foyers français. Les parlementaires doivent voter la loi avant l’été 2015. Cela mettra fin à un feuilleton qui aura duré plus de 5 ans. Depuis octobre dernier, le gouvernement est habilité à procéder par ordonnance et a commencé les déploiements expérimentaux. L’objectif était d’installer 3 millions de compteurs intelligents Linky en 2015, et 35 millions à l’horizon 2021.

           Pourtant, depuis des années que nous suivons les avancées du projet Linky (ainsi que Gazpar, son homologue pour le gaz, ndlr), les principaux problèmes ne sont pas réglés. Comme nous le rappelions en octobre dernier, le coût est énorme (entre 4 et 9 milliards d’euros) et financé par des fonds publics, le système est encore une fois propriétaire et non-ouvert, sans compter que les réels avantages ne sont pas encore prouvés.

          L’association rappelle encore que les radiofréquences émises par le compteur « sont classées « cancérogènes possibles » depuis le 31 mai 2011 par le Centre international de recherche sur le cancer, qui dépend de l'OMS ». Des radiofréquences dont ERDF ne fait pas mention sur son site, se contentant d’évoquer la technologie CPL.

     

    Des « opérateurs d’effacement »

          Nouveauté introduite dans le projet de loi de transition énergétique : les opérateurs d’effacement. Tenez-vous bien : il s’agit de la création juridique de ce statut, distinct des fournisseurs. Ils seront chargés de solliciter les consommateurs pour qu’ils désactivent sur une période donnée leur chauffage et/ou chauffe-eau. Le but : économiser de l’énergie bien entendu. Mais ces opérateurs seront rémunérés selon le nombre de kWh « effacés ».

          Cerise sur le gâteau : « La charge financière du mécanisme est imputée à la collectivité des consommateurs, via la contribution au service public de l’électricité (CSPE) payée dans la facture d’électricité », rappelle l’UFC Que Choisir, qui a saisi le Conseil d’Etat « afin qu’il annule l’arrêté finalisant ce dispositif scandaleux qui alourdit injustement la facture de l’ensemble des consommateurs et s’avère, en outre, inefficace, voire contre-productif ».

     

     

    Source :

    http://www.linformaticien.com/actualites/id/36412/un-appel-a-la-mobilisation-contre-les-compteurs-linky.aspx

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    « Les compteurs électriques « intelligents » décriés en Allemagne

    mais imposés en France »

    - publié sur Bastamag le 18/02/2015-

     

           « Les compteurs électriques « intelligents » imposés en France mais pas en Allemagne ? Alors que ces compteurs sont présentés par les pouvoirs publics français comme un outil au service des économies d’énergie, le ministère allemand de l’Économie a annoncé le 9 février que ces compteurs ne seraient rendus obligatoires que pour les foyers fortement consommateurs d’électricité (plus de 6 000 kilowattheures par an) [1]. « La moyenne annuelle de consommation électrique des foyers allemands ayant été évaluée à 3 500 kWh, on comprend donc que l’obligation d’équipement ne va concerner qu’une minorité de ménages outre-Rhin », analyse Le Moniteur.

            Le ministère de l’Économie allemand s’appuie sur les conclusions d’une étude du cabinet Ernst & Young selon laquelle les coûts mis en œuvre induits par le déploiement des compteurs intelligents dépassent nettement les économies réalisées par les consommateurs (notre précédent article. Du côté de l’Union européenne, une directive de 2009 exige qu’au moins 80 % des foyers soient équipés en compteurs intelligents d’ici à 2020. Berlin risque donc de s’attirer les récriminations de Bruxelles.

    Une pose obligatoire en France ?

            En France, l’engouement du gouvernement pour le Linky, nom donné au « compteur intelligent », demeure intact. Ce compteur suscite pourtant des craintes relatives aux coûts, à la sécurité des données, et aux ondes émises (nos enquêtes à ce sujet. En juillet 2014, la Commission de régulation de l’énergie a considéré que le cap affiché par les pouvoirs publics français – un déploiement de 95 % en 2020, soit le remplacement de 35 millions de boîtiers à cette échéance – « engendrerait des surcoûts significatifs, sans que des bénéfices supplémentaires pour les consommateurs puissent les justifier ». Le taux de déploiement a de fait été abaissé à 90 % à l’horizon 2021.

           La Fédération nationale des collectivités concédantes et régies rappelle aux usagers qui souhaiteraient conserver leur compteur bleu, que « les compteurs sont un bien inaliénable des collectivités concédantes ». L’association Robin des toits appelle néanmoins à refuser la pose du Linky, si l’installeur n’est pas en mesure de fournir un document garantissant l’absence de toute toxicité sur l’ensemble de l’installation. « Ne perdez pas de vue que votre contrat d’assurance de responsabilité civile ne couvre pas les risques liés à ces appareils tels "les dommages de toute nature causés par les champs et ondes électromagnétiques" », souligne l’association [2]. Selon l’UFC Que Choisir, ce refus entraine un risque de résiliation du contrat."

    Sophie_Chapelle

    Notes

    [1] Lire à ce sujet les dispositions contenues dans le paquet législatif allemand sur les réseaux intelligents (en allemand).

    [2] Une lettre-type de refus d’installation du compteur est disponible sur http://slci.over-blog.com/


    Source :
    http://www.bastamag.net/Compteurs-electriques-intelligents


    votre commentaire
  • « Une loi pour encadrer l'exposition aux ondes »

    Paru sur Le Monde.fr, le 29/01/15, écrit par Pierre Le Hir

     

            Attendue depuis deux ans, la loi encadrant l'exposition du public aux ondes électromagnétiques générées par les technologies sans fil (antennes-relais, téléphones mobiles, tablettes...) a été adoptée par les députés, jeudi 29 janvier en fin de matinée, à la faveur d'une niche parlementaire du groupe écologiste. Elle a été votée par l'ensemble de la majorité, tandis que l'UDI s'est abstenue – à l'exception de Bertrand Pancher (Meuse) qui s'est prononcé pour – et que l'UMP a voté contre, y voyant une entrave au développement des industries du numérique.

            Ce texte – le premier en France à instituer une démarche de précaution face aux risques sanitaires potentiels des radiofréquences – est l'aboutissement d'une véritable course d'obstacles, au cours de laquelle ses ambitions initiales ont été sérieusement revues à la baisse. La proposition de loi, déposée en janvier 2013 par la députée du Val-de-Marne Laurence Abeille (Europe Ecologie-Les Verts), avait été renvoyée en commission par les socialistes, avant de revenir devant l'Assemblée nationale en janvier 2014, sous une forme édulcorée, puis d'être adoptée en première lecture par le Sénat, en juin 2014, dans une version encore rabotée.

          Malgré ces reculs successifs, le groupe écologiste a décidé de faire voter le texte en l'état pour éviter son renvoi devant le Sénat, source de nouveaux retards et, sans doute, de coups de canif supplémentaires. Son adoption est donc définitive et, se félicite Mme Abeille, « les décrets d'application vont pouvoir être pris sans plus attendre ».

     

    PAS D'ABAISSEMENT DES LIMITES

         Au final, la « loi relative à la sobriété, à la transparence, à l'information et à la concertation en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques » apparaît comme un compromis, entre les partisans d'un encadrement plus strict de ce secteur et les opérateurs de téléphonie sans fil, opposés, eux, à tout frein réglementaire. « Le présent texte ne répond pas pleinement à tous les enjeux, reconnaît la députée écologiste. Il constitue cependant une première étape essentielle. »

          La nouveauté majeure est l'introduction, dans le droit français, d'un principe de « sobriété » de l'exposition du public aux champs électromagnétiques. Si vertueux soit-il, ce principe reste toutefois vague et non contraignant. Il n'est ainsi plus question d'abaisser les valeurs limites d'exposition en vigueur, comprises, selon les fréquences utilisées, entre 41 et 61 volts par mètre (V/m), alors que le projet de loi initial visait à les ramener « aussi bas que raisonnablement possible », soit à 0,6 V/m.

     

    POINTS ATYPIQUES

          L'Agence nationale des fréquences (AFNR) devra néanmoins réaliser, chaque année, un recensement national des « points atypiques », c'est-à-dire des « lieux où le niveau d'exposition du public dépasse substantiellement celui généralement observé à l'échelle nationale ». Les opérateurs devront y remédier dans un délai de six mois, « sous réserve de faisabilité technique ».

          L'exposition moyenne, en France, est aujourd'hui d'environ 1 V/m, mais une étude du Comité opérationnel sur les ondes de téléphonie mobile (Copic), portant sur seize communes représentatives du territoire français et publiée en 2013, faisait état de quelques pics d'exposition « jusqu'à 10 V/m à puissance maximale des émetteurs », même si les niveaux restaient inférieurs à 0,7 V/m dans 90% des cas. L'AFNR considère jusqu'à présent comme atypiques les lieux où l'exposition dépasse 6 V/m.

          Au chapitre de la transparence, l'installation d'antennes-relais devra désormais faire l'objet d'une information préalable des maires et des présidents de structures intercommunales. Et ceux-ci pourront à leur tour – mais sans obligation – organiser une concertation avec les habitants. En outre, une campagne « de sensibilisation et d'information concernant l'usage responsable et raisonné des terminaux mobiles » sera menée.

     

    LE WI-FI INTERDIT DANS LES CRÈCHES

          Un article de la loi est consacré à la protection des plus jeunes. Les appareils sans fil seront interdits dans « les espaces dédiées à l'accueil, au repos et aux activités des enfants de moins de 3 ans », c'est-à-dire les crèches et les garderies. En revanche, contrairement au souhait initial des écologistes, le Wi-Fi restera autorisé dans les écoles primaires. Il devra cependant être désactivé en dehors des « activités numériques pédagogiques ».

           Enfin, la situation, souvent dramatique, des personnes souffrant d'électrohypersensibilité reçoit un début de considération. Le gouvernement devra remettre au Parlement un rapport sur cette question, dans un délai d'un an.

           Les associations « anti-ondes » préfèrent considérer, elles aussi, que le verre est à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. « Ce texte, qui est le premier dédié au dossier des ondes électromagnétiques et de leur impact sur l'environnement et la santé, marque une première étape dans la reconnaissance par la loi de la nécessité de réguler le développement de la téléphonie mobile et de toutes les applications sans fil », commente l'association Pour une réglementation des antennes-relais de téléphonie mobile (Priartem). A ses yeux, « ce premier effort législatif doit être un encouragement pour aller plus loin dans le protection des populations ».

     

    APPELS À LA PRUDENCE

          Cette loi intervient dans un contexte de développement accéléré des sources d'ondes électromagnétiques, notamment avec le déploiement de la téléphonie mobile à très haut débit, la 4G. Au 1er janvier 2015, indique l'ANFR, le nombre de sites d'antennes-relais autorisés en France pour la 4G s'élevait, tous opérateurs confondus, à 18 699 – contre 12 525 un an plus tôt -, dont 15 424 en service.

          S'il n'existe pas de consensus scientifique sur les dangers potentiels des radiofréquences pour la santé, nombre d'études et d'avis ont appelé à la prudence. En 2011, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) les a classées comme « cancérogènes possibles ». Et, en 2013, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a recommandé de « limiter les expositions de la population aux radiofréquences – en particulier des téléphones mobiles –, notamment pour les enfants et les utilisateurs intensifs ». Elle préconisait aussi de « maîtriser l'exposition générale résultant des antennes-relais. »

     

    Source :

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/01/29/une-loi-pour-encadrer-l-exposition-aux-ondes_4565339_3244.html

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique