•  « Soirée à la salle du Sénéchal proposée par

    les Amis de la Terre Midi-Pyrénées avec le soutien d’Antennes 31

    Mercredi 12 février – 20h30

    Projection-débat

    « Cherche zone blanche désespérément »

    Suivi d’un débat avec le réalisateur Marc Khanne

    Entrée libre

    Salle du Sénéchal – 17 rue de Rémusat- Toulouse

     

    Des personnes, du fait de l’explosion actuelle des ondes électromagnétiques artificielles

    voient leur vie gravement bouleversée tant sur le plan social que celui de la santé.

    On dit qu’elles sont “électro-hypersensibles”.

    Elles doivent se protéger de tout ce qui est téléphonie mobile, mais pour aller où ?

    Marc Khanne, l’auteur du film a enquêté durant trois ans auprès d’une soixantaine de ces personnes.

    Avant de les mettre en doute, si on prenait le temps de les écouter ? ”

     

    Une soirée qui fait suite à celle du 17 avril dernier sur les risques des champs électromagnétiques.

    Marc Khanne y était déjà venu pour présenter son travail d’enquête. Son film vient de sortir et nous offre l’occasion de rediscuter de ce sujet tabou. »

     

    Bande annonce du film 

    "Cherche zone blanche désespérément"

    http://www.youtube.com/watch?v=fWxrUgKRHjg&feature=em-upload_owner  

     

    Site du film :

    www.electrosensible-zone-blanche-ehs-film.com

     

    Source :

    http://amisdelaterremp.free.fr/

     


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  • « Récapitulatif du danger de la téléphonie mobile

    (portable, antenne-relais, Bluetooth, Wi-fi...) »

     

     

    « Argumentaire détaillé à l'attention de votre famille ou vos amis, voisins, collaborateurs ou médecin...

     

           Robin des Toits est une association nationale qui milite pour la sécurité sanitaire dans les technologies du sans-fil : portables, antennes-relais, wifi, wimax, baby phones, bluetooth etc. L'objectif de l'association est une réelle réglementation abaissant les normes d'exposition du public, obligeant les industriels à des études d'impact sanitaire avant tout lancement de nouvelle technologie et reconnaissant le handicap que représente l'électrohypersensibilité.

           L'association nationale Robin des Toits a donc pour mission de rechercher des technologies et des pratiques de communication sans fil respectueuses de la santé publique. Ce qui suppose une réglementation réelle centrée sur un maximum d'intensité en tous lieux de 0,6V/m pour les émissions de la téléphonie mobile GSM.

            Le programme de Robin des Toits comporte actuellement la proposition d'un moratoire sur la 3G (UMTS) et 4G jusqu'à diffusion d'un rapport scientifique crédible et l'interdiction légale pour les   émissions Wi-fi, FemToCell, Wimax, DECT et Bluetooth, pour lesquels la protection du public est impossible en raison de leurs caractéristiques techniques (fréquence, densité des données transmises...)
    Voir : http://www.robindestoits.org/attachment/115208/
    Robin des Toits réclame plus d’antennes GSM (2G), différentes des antennes actuelles, moins puissantes et concentrées sur la couverture des espaces extérieurs. 

    Ce programme a pour principaux axes :
          - augmentation du nombre de point d’émissions (antennes-relais) afin de réduire la surexposition des personnes habitants à proximité ;
         - établissement d'un réseau de zones à intensité plus faible garantie par l'Etat en raison du nombre croissant des personnes victimes d'EHS (électro-hypersensibilité) ;
        - diffusion par l'Etat, y compris en milieu scolaire de documents comportant la liste des risques et les moyens simples de protection individuelle. Affichage dans les points de vente de ce document.

            Robin des Toits n'est donc pas opposé aux antennes-relais et ne s'y oppose que dans la mesure où celles-ci dépassent 0,6V/m alors le gouvernement fixe la limite à 41V/m pour le GSM 900/1800.
    Robin des Toits est en revanche opposé au Wi-fi, FemToCell, Wimax, DECT, Bluetooth et 3/4G pour lesquels le seuil de 0,6V/m n'est pas applicable.

            Aujourd'hui, si les avis de l'OMS au niveau international et les agences de protection sanitaire en France et à l'étranger devraient suffire à limiter les intensités et à encadrer le déploiement de la téléphonie mobile, aucune instance gouvernementale dans le monde n'a entériné ce consensus scientifique.
    Ce vide juridique permet à l'industrie de ne subir aucune contrainte, comme à l'époque de l'amiante (qui d'ailleurs n'est pas été interdite dans tous les pays).
    Pire, ce sont les gouvernements et les agences officielles qui favorisent l'industrie de la téléphonie mobile en définissant des limites d'émissions basées sur l'effet de chaleur des micro-ondes, et non sur les effets spécifiques athermiques reconnus depuis les années 60, à l'époque des premiers radars. (Gouvernement Jospin 2002, Icnirp 1998 et 2009, OMS jusqu'à 2010, Afsse 2003 – 2005, Académie des Sciences et de Médecine 2009).

            Tout comme l'amiante avant 1997 en France, les lobbies industriels de la téléphonie mobile font régulièrement des études rassurantes, généralement financées par l'industrie elle-même.
    Des pressions sont exercées sur certains chercheurs qui trouvent des résultats qui ne vont pas dans le sens espérés par l'industrie quand d'autres agences ou fondation, inféodés à l'industrie, défendent la thèse de l'innocuité sanitaire.
    Voir : Mises en cause de l'expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile

           Ainsi, dans un contexte où le chiffre d'affaire de cette industrie représente plus que l'aéronautique civil, militaire et le tabac et où aucune décision d'ampleur n'a été prise au niveau gouvernemental, il faut lire les avis des instances sanitaires internationales avec attention :

    • l'OMS a classé les ondes électromagnétiques type GSM et Wi-fi comme « possiblement cancérigène » (groupe « 2B »), à l'instar de la laine de verre, le bisphénol-A ou les vapeurs d'essence : http://www.robindestoits.org/_a1264.html
    • l'OMS a publié plusieurs études sur les antennes-relais depuis 2003 : http://www.robindestoits.org/_a600.html
    • l'Afsset (ancien ANSES), Agence Française de Sécurité Sanitaire et du Travail, recommande baisser les puissances des antennes-relais sur la base d'études incontestables sur la santé humaine : http://www.robindestoits.org/_a1014.html
    • Le conseil de l'Europe recommande la baisse des seuils à 0,6V/m puis 0,2V/m, résolution 1815 - mai 2011 : http://www.robindestoits.org/_a1246.html

             Ce vide juridique autour de la téléphonie mobile oblige les médecins à lancer des appels depuis 2002 pour mettre en garde contre la toxicité de cette technologie.
    Voir : http://www.robindestoits.org/_r27.html
    Des chercheurs comme le Pr HARDELL, auteur d'une étude du Programme Interphone sur les cancers du cerveau en 2007 (http://www.robindestoits.org/_a62.html ou le Pr ADLKOFFER, directeur du rapport REFLEX sur les brisures d'ADN sous exposition 3G en 2004 (www.robindestoits.org/_a158.html.robindestoits.org/_a158.html) ont du également prendre position contre les attaques qui leur étaient faite et alerter l'opinion sur le risque sanitaire de la téléphonie mobile. (Voir : http://www.robindestoits.org/_a533.html ; http://www.robindestoits.org/_a437.html

             Bien que ce fut le projet du Grenelle des Ondes, à l'issu du rapport de l'Afsset de 2009 (qui a déclaré la nécessité de poursuivre les études sur les effets athermique) et des procès gagnés contre les opérateurs, d'examiner la possibilité d'une baisse des seuils des antennes-relais, ce Grenelle n'a pas su imposer rapidement la mise en place de seuil-limite aux opérateurs dans le délai prévu d’un an et a entretenu une mécanique dilatoire comme pour l’amiante afin de préserver les intérêts financiers.

            Puis le Conseil d'Etat a voté l'interdiction pour les maires de s'opposer à l'implantation d'antennes sur la base du principe de précaution (bien que les maires puissent toujours s'opposer à la déclaration de travaux des antennes.
    Voir : Antennes-relais : ce que peuvent faire les Maires - Robin des Toits – 07/11/2011
    Cette loi est passée alors que des conflits d'intérêt ont été révélés concernant deux maîtres de requêtes du Conseil d'Etat ayant travaillé pour Bouygues Télécom, SFR. (Voir : http://www.robindestoits.org/_a1440.html

          A l'heure donc où aucune réglementation protectrice n'existe, le gouvernement et les industriels de téléphonie mobile prennent le parti de rejeter globalement l'idée d'un danger réel lié au déploiement de cette technologie. En face, une grande part des citoyens considèrent que puisque les ondes ne se voient pas, que la technologie est utile et qu'elle est le produit de ce que l'on appelle le progrès, utilisé par tous, il s'agit d'une pollution comme les autres, d'un « mal pour un bien » qui ne doit surtout pas remettre en cause leurs habitudes personnelles (Smartphone, Wi-fi, GSM...).
    Il s'agit donc d'un problème devant être résolu par des instances officielles ayant autorité... qui ne le font pas, afin de toujours promouvoir l’intérêt économique de l'industrie. Ainsi, les coutures du dossier de ce futur scandale sanitaire de la téléphonie mobile ressemblent à celles des autre scandales sanitaires tels le tabac, les conséquences de l'accident de Tchernobyl ou l'amiante.


          C'est pourquoi nous avons rassemblé pour vous, afin que vous puissiez convaincre vos proches de la toxicité sanitaire de la téléphonie mobile et de la nécessité de s'en protéger :

    A) les arguments permettant de démontrer la toxicité du groupe technologique de la téléphonie mobile

    B) les arguments démontrant la réalité physiologique et non psychosomatique de l'électro-hypersensibilité (EHS) 

    C) les critiques vis à vis des études biaisées d'innocuité sanitaire

    D) les critiques des études partisanes (industrie et gouvernement) qui nient l'EHS comme syndrome physiologique »


     

    La suite de l'article ici :

    http://www.robindestoits.org/Recapitualtif-du-danger-de-la-telephonie-mobile-portable-antenne-relais-Bluetooth-Wi-fi_a1520.html

     

     

     


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  • "Tablettes pour enfants : la mauvaise idée de cadeau de Noël"

    - Le Point - 21/11/2013

     

             "La liste de l'impact négatif des écrans tactiles sur la santé a beau s'allonger, ceux-ci sont désormais en bonne place dans les catalogues de jouets.

             Il y a fort à parier que cette année encore, les tablettes numériques figureront en bonne place sur la lettre au Père Noël de nombreux enfants. D'autant qu'elles ont désormais leur rubrique dédiée dans les catalogues de jouets et que dès 18 mois, bébé peut avoir son propre mini-écran ! Et pourtant : s'ils sont présentés comme éducatifs, ces jouets nouvelle génération ne font pas l'unanimité et bon nombre de professionnels ou d'associations s'inquiètent de leur introduction trop précoce dans la vie du jeune enfant.

                    Impact sur le développement moteur des mains

           C'est d'abord le temps d'exposition qui est incriminé. Plus les enfants passent de temps devant les écrans (tous types confondus), plus le risque de développer des maladies à l'âge adulte augmente (hypertension, diabète, maladies cardiaques, surpoids...), en raison d'une sédentarité très mal adaptée pour leur âge. Les mauvaises postures sont également pointées du doigt : des chercheurs de Harvard ont ainsi mis en garde sur les risques de torticolis et de douleurs musculaires que les tablettes peuvent engendrer, du fait de leur manipulation. Pour limiter les dégâts, ils recommandent d'utiliser ces écrans sur une table à bonne hauteur.

            Tout récemment, d'autres chercheurs américains ont commencé à s'alerter des effets du tactile sur le développement moteur des mains et des doigts des enfants : ces derniers n'utiliseraient plus suffisamment les muscles nécessaires à l'apprentissage de l'écriture. Enfin, des troubles du sommeil sont également à craindre (comme pour les adultes d'ailleurs) : outre l'excitation ou l'énervement que les tablettes peuvent induire, la lumière bleue qu'elles émettent affecterait la mélatonine, l'hormone du sommeil. Deux heures d'exposition entraîneraient une chute de plus de 20 % de la précieuse hormone. Les professionnels conseillent donc d'éviter une utilisation en fin de journée, quand le corps commence à se préparer pour la nuit (plusieurs heures avant le coucher).

                  Échec à une pensée organisée et logique

            Les répercussions psychologiques sont aussi démontrées. Il y a quelques mois, l'Académie des sciences émettait un avis complet sur l'utilisation des écrans pour les enfants. Si l'institution reconnaissait leurs avantages pédagogiques, elle mettait néanmoins en garde sur leur irruption trop précoce dans la vie des mineurs. Le psychiatre Serge Tisseron, coauteur de cette étude, explique qu'avant six ans il faut éviter toute tablette personnelle (ou console) car l'enfant doit d'abord mettre en place ses repères réels dans l'espace et dans le temps avant de pouvoir plonger dans le virtuel. Cela passe surtout par l'intégration des sens : voir, entendre, toucher et bouger.

           "À cet âge, le jeune enfant a besoin en priorité d'autres choses que d'écrans, explique le Dr Tisseron. Si ceux-ci prennent trop tôt la place des activités traditionnelles, l'enfant risque d'être fragilisé et d'échouer à construire une pensée organisée et logique. Le meilleur apprentissage reste l'histoire du soir". À partir de quatre ans, une initiation occasionnelle en présence des parents peut être éventuellement envisagée, mais il faudra attendre six ans avant de laisser l'enfant jouer seul (et ponctuellement), car, avant cet âge, le jeu peut devenir rapidement compulsif.

               Rayonnement électromagnétique
          

           Mais le plus inquiétant demeure l'impact des ondes sur la santé. D'autant que si les téléphones portables ont l'obligation d'indiquer leur niveau d'exposition (DAS), ce n'est pas le cas des tablettes. On arrive ainsi à une situation paradoxale : alors que les publicités pour les téléphones portables sont interdites auprès des moins de 14 ans, promouvoir des tablettes pour les 3-4 ans est tout à fait légal !

          Une situation jugée scandaleuse par l'association Robin des toits qui milite pour la sécurité sanitaire des technologies sans fil depuis de nombreuses années. "Ces objets exposent les enfants à un rayonnement électromagnétique préjudiciable à leur santé. L'épaisseur réduite de leurs tissus, qui favorise une pénétration plus profonde des ondes, la durée accrue de leur exposition au cours de leur vie font que les risques, mis en évidence pour les adultes de manière établie, sont encore plus importants dans leur cas", explique l'association dans une lettre adressée à Marisol Touraine le 13 novembre dernier, lui enjoignant de prendre un arrêté pour interdire les tablettes Internet pour enfants et autres jouets connectés. Forts de toutes ces mises en garde, les parents réfractaires vont devoir s'armer de courage et faire preuve d'ingéniosité pour négocier la liste au Père Noël !"

                                                                                                                                                                Sophie Bartczak



    Source :

    http://www.lepoint.fr/sante/tablettes-pour-enfants-la-mauvaise-idee-de-cadeau-de-noel-21-11-2013-1759405_40.php

     

     

     


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  •  "Les effets nocifs des compteurs intelligents reconnus"

    - Maison du 21e Siècle - 13/11/2013

      

             "Un médecin de famille australien vient de documenter rigoureusement 92 cas de patients atteints de symptômes d’électrosensibilité survenus après l’installation d’un compteur d’électricité émettant des radiofréquences (RF). Première mondiale, l’étude de cas de la Dre Federica Lamech est « scientifiquement valide » et « montre clairement les effets néfastes des émissions de compteurs intelligents sur la santé de la population humaine », concluait le 23 octobre le conseil d’administration de l’American Academy of Environmental Medicine (AAEM). Association internationale fondée en 1965, l’AAEM regroupe des médecins et autres professionnels de la santé qui s’intéressent aux liens complexes entre la qualité de l’environnement (l’air, l’eau et la nourriture) et l’état de santé.

     

             Souvent appelés compteurs intelligents, les compteurs nouvelle génération transmettent aux services publics les informations sur les quantités d’électricité, de gaz ou d’eau consommées dans les immeubles. La transmission de cette information se fait sans fil, à l’aide de radiofréquences de type micro-ondes (typiquement de 900 mégahertz et de 2,4 gigahertz), comme celles émises par les téléphones cellulaires et autres appareils sans fil.

     

             Ces appareils seraient sécuritaires, selon Santé Canada. Un avis publié par l’Institut national de santé publique du Québec affirme que : « Les niveaux d’exposition extrêmement faibles des radiofréquences (RF) provenant des compteurs intelligents et les connaissances scientifiques actuelles sur les RF et la santé indiquent que ces appareils ne posent pas de risques pour la santé. »

     

            Pourtant, alors que ces compteurs sont installés à grande échelle depuis seulement quelques années, des médecins du monde entier traitent des patients qui signalent des problèmes de santé débilitants apparus après leur installation. Ces compteurs émettent des RF pulsées, généralement aux 30 secondes et en continu. Les RF sont une forme de champs électromagnétiques (CEM) qui fut classée « peut-être cancérogènes » en 2011 par le Centre international de recherches sur le cancer, relevant de l’Organisation mondiale de la santé.

     

           Comme l’affirme l’AAEM : « La littérature scientifique révisée par des pairs démontre la corrélation entre l’exposition aux CEM/RF et des maladies neurologiques, cardiaques et pulmonaires ainsi que des troubles de la reproduction, la dysfonction immunitaire, le cancer et d’autres problèmes de santé. La preuve est irréfutable. »

     

            Les symptômes rapportés dans cette série de cas sont étroitement corrélés non seulement avec les résultats cliniques des médecins de l’environnement, mais aussi avec la littérature scientifique, ajoute l’organisme. Les symptômes observés (fatigue, maux de tête, palpitations cardiaques, étourdissements, etc.) ont pu être déclenchés en laboratoire par l’exposition au CEM dans des conditions contrôlées (à double insu et avec exposition placebo) : ni les patients, ni les chercheurs ne savaient qui était exposé ou non aux CEM. « Les symptômes observés dans cette série de cas sont aussi en corrélation avec les lignes directrices de l’Association médicale autrichienne pour le diagnostic et le traitement des problèmes de santé liés aux CEM. »

     

           L’AEEM ajoute qu’il est extrêmement important de noter que la grande majorité des 92 patients australiens n’étaient pas électrohypersensibles avant l’installation du compteur nouvelle génération. La Dre Lamech conclut que les compteurs intelligents « peuvent avoir des caractéristiques uniques qui abaissent le seuil de développement des symptômes des gens ».

     

            Un avis partagé par de nombreux experts internationaux en effets sanitaires des CEM : ce seraient les pulsations émises 24 heures sur 24 ainsi que les hautes fréquences transitoires (une forme d’interférence) produites par ces compteurs qui épuiseraient le système nerveux de certaines personnes, expliquaient en 2012 le Dr David O. Carpenter et ses collègues dans une « réplique à la désinformation » circulant au sujet des compteurs intelligents. Dans la plupart des cas, les personnes atteintes étaient déjà très exposées à des RF émises par des appareils sans fil et des antennes avant de vivre plusieurs heures par jour à proximité de ces compteurs.

     

    Sur la base des conclusions de cette étude de 92 cas, l’AAEM réclame:

    - Des recherches plus poussées sur les effets des compteurs intelligents sur la santé;

    - De l’hébergement sécuritaire pour les personnes malades à cause de ces compteurs numériques;

    - L’évitement des RF émises par les compteurs intelligents fondés sur des considérations de santé, y compris la possibilité de conserver son compteur analogique (électromécanique);

    - Un moratoire sur l’installation des compteurs intelligents et la mise en œuvre d’une technologie plus sécuritaire;

    - La prise en compte par les médecins et autres professionnels de la santé du rôle des CEM/RF dans le développement, le diagnostic et le traitement des maladies de leurs patients.

     

    Les détails de l’étude de cas de la Dre Lamech seront rendus publics au moment d’être publiés par une revue scientifique révisée par des pairs."

     

    Source :

    http://www.robindestoits.org/Les-effets-nocifs-des-compteurs-intelligents-reconnus-Maison-du-21e-Siecle-13-11-2013_a2103.html

     


    Vous trouverez sur le site de Robin des Toits à l'adresse indiquée ci-dessous une lettre type de refus d'installation des compteurs dits "intelligents" :

    http://www.robindestoits.org/Lettre-type-de-REFUS-d-installation-du-compteur-d-eau-ou-gaz-a-telereleve-Robin-des-Toits-Nov-2013_a2102.html

     

     

     


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  • "Radiofréquences: 3 fois plus de risque de cancer après 25 ans d’exposition"

    - Le Journal de l'Environnement - 07/10/2013

     

            "Faute de recul suffisant, les effets de l'exposition à long terme aux radiofréquences n'avaient jusqu'ici pas pu être établis. Depuis la Suède, précurseure de la téléphonie mobile, des chercheurs viennent de publier la première étude sur le sujet. Ils mettent en évidence une augmentation significative du risque de tumeur cérébrale pour les utilisateurs de portable et de sans-fil après 20 années d’utilisation.

            Voilà plus de 30 ans que les Suédois goûtent aux joies du «sans fil»[1]; une population idéale à étudier pour les oncologues et les spécialistes des rayonnements, afin d’éclaircir la question des effets sanitaires des téléphones portable et de leurs cousins sans fil après plus de 25 ans d’utilisation. L’étude réalisée par l’équipe de Lennart Hardell[2] est la première à étudier ces effets sur une aussi longue durée. Et elle met en évidence une augmentation très significative du risque de tumeur cérébrale associé aux radiofréquences (RF), puisque ce risque double après 20 ans d’utilisation et triple au-delà de 25 ans ce n’est pas précisé plus bas : « …pour la période d’exposition comprise entre 15 et 20 ans, où le risque est multiplié par deux. Au-delà, les données font encore défaut pour caractériser l’incidence du risque. » . Ces résultats viennent d’être publiés dans la revue International journal of oncology.

                    Etude solide

             Les chercheurs suédois ont comparé l’incidence de tumeur cérébrale auprès de deux populations exposées depuis les débuts de la technologie «sans fil». La première (se fondant sur le registre national des cancers) est constituée de malades âgés de 18 à 75 ans, chez qui le diagnostic de cancer a été posé entre 2007 et 2009. Les 593 malades ont été choisis en fonction de leur âge, sexe, facteurs héréditaires, etc. Des critères également utilisés pour recruter la population-témoin, constituée de 1.368 personnes, indemnes de toute pathologie et utilisatrices de technologies «sans fil». «Cette étude est très solide au plan épidémiologique, car on ne travaille pas à partir d’un échantillon, mais bien à partir de la totalité de la population que l’on souhaite analyser», souligne Janine Le Calvez, la présidente de l’association Priartem[3].

                    Incidence en cloche

             L’incidence des cancers suit une courbe en forme de cloche: après une exposition allant de 1 à 5 années, les chercheurs mettent en évidence un risque 80% plus important, qui décroît pour les 10 années qui suivent, avant de repartir avec vigueur pour la période d’exposition comprise entre 15 et 20 ans, où le risque est multiplié par deux. Au-delà, les données font encore défaut pour caractériser l’incidence du risque. «La question qui est posée ici, c’est de savoir si l’exposition a favorisé l’apparition de quelque chose qui était déjà en route –les RF auraient un effet promoteur- ou si elle est à l’origine de la tumeur –avec un effet initiateur?», s’interroge Janine Le Calvez, qui considère que la technologie numérique aurait les deux caractéristiques. Et de relever une corrélation entre le côté de la tête où est le plus souvent utilisé le téléphone portable et la localisation de la tumeur.

                     Portable à 5 ans, tumeur à 30 ans?

              Au vu de cette étude, qui vient consolider le classement en cancérigène possible (2B) par le Circ en 2011, Priartem s’inquiète de l’exposition de plus en plus précoce aux ondes. «Dans 25 ans, ils seront en pleine trentaine, sauf que… l’utilisation durable du portable multiplie par trois les risques d’être atteint d’une tumeur cérébrale (…) Ces résultats doivent inciter plus que jamais les responsables de la santé à informer largement la population des risques associés à l’usage du portable et plus généralement à l’exposition aux radiofréquences.»

    Le 15 octobre prochain, l’Anses publiera une mise à jour de l'évaluation des risques liés aux radiofréquences. "


    ---
    [1] En Suède, la population a commencé à utiliser le «sans fil» dès 1981 (avec les téléphones analogiques), puis le digital en 1991, avant la 3G en 2003.

    [2] Lennart Hardell était déjà associé en 2011 au groupe de travail du Centre international de recherche sur le cancer (Circ), constitué afin d’évaluer le potentiel cancérogène de l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences

    [3] Priartem: Pour une réglementation des implantations des antennes-relais de téléphonie mobile.


    Source  :

    http://www.journaldelenvironnement.net/article/radiofrequences-3-fois-plus-de-risque-de-cancer-apres-25-ans-d-exposition,37447?xtor=EPR-9

    http://www.robindestoits.org/Radiofrequences-3-fois-plus-de-risque-de-cancer-apres-25-ans-d-exposition-Le-Journal-de-l-Environnement-07-10-2013_a2057.html

     

     

     

     


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  •  Carte des antennes relais

    de téléphonie mobile

     

    Carte du territoire français, permettant de situer les antennes relais.

     

    Possibilités d'afficher les antennes par opérateurs, date de mise en service (on remarque ainsi la multiplication exponentielle de celles-ci, pas forcément couplée avec une diminution de l'intensité), « générations » (2G, 3G, 4G), ou encore type de bâtiments sur lesquelles elles sont placées (château d'eau, pylône, églises, immeubles...)

    http://www.lebonforfait.fr/antennes-mobiles.html#zoom=12&latlng=436504106-13531372

     

    Carte des antennes sur Paris :

    http://www.lebonforfait.fr/antennes-mobiles.html#zoom=11&latlng=488310580-23637077

     

    Rappelons que le téléphone portable a été lancé sur le marché sans étude préalable.

    À voir ou revoir :

    http://antennemondonville.eklablog.com/ils-ont-choisi-le-profit-a24725177

     

    Mise à jour octobre 2014 :

    Cette carte n'est malheureusement plus valable car elle ne reflète plus la réalité,

    en effet énormément d'antennes pourtant toujours bien existantes ont mystérieusement disparues!?

     

     

     


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  • La 4G augmentera de 50 % l’exposition aux ondes

     

    NOUVELOBS

     Publié le 27 Août 2013

     

    "Selon les résultats de simulations réalisées dans 7 villes françaises,

    le déploiement de la 4G devrait augmenter d’environ 50% l’exposition

    du public aux ondes de téléphonie. 

     

     

              Alors que deux rapports remis hier au gouvernement par le comité opérationnel sur les ondes de téléphonie mobile (Copic) expliquent que pour réduire l’exposition du public, il faudrait nécessairement baisser leur puissance actuelle et donc multiplier au moins par 3 leur nombre actuel" (à Paris XIVème uniquement, voir ), "qu’en est-il de l’impact du déploiement prochain des réseaux de quatrième génération de téléphonie mobile ? Rappelons que la technologie 4G permet d’accéder à des débits 50 fois supérieurs à celui de la 3G, facilitant ainsi les téléchargements de fichiers volumineux et la création de nouveaux services.

     

             Justement la dernière étape des expérimentations commanditées par les experts du Copic s’est penchée sur cette question de la généralisation du « très haut débit » sur le territoire. Ces travaux de simulation réalisés en 2012 révèlent donc que l’ajout d’antennes-relais 4G sur l’ensemble des villes étudiées, augmenterait en moyenne de 50%. « Les simulations dans sept villes illustrant les différentes typologies ont permis de confirmer que l’ajout d’émetteurs 4G crée une augmentation de l’exposition. En effet, en considérant des émetteurs 4G théoriques avec des hypothèses de déploiement en principe majorantes, on obtiendrait sur l’ensemble de ces villes, une augmentation moyenne de l’exposition en façade et au sol de 50 % environ. A titre d’exemple, au sol sur la zone d’expérimentation de Paris 14ème, l’exposition moyenne passerait de 0,6 V/m à 0,9 V/m environ » écrivent les experts dans leur rapport. 

     

              Tandis que le chantier de la 4G s’accélère sur tout l’Hexagone, les conclusions de ce rapport devraient inquiéter davantage les opposants au dispositif. De toute façon malgré les oppositions, SFR indiquait récemment que sa 4G fonctionne déjà depuis mi-juin, avec 80% de la population couverte et Bouygues télécom lancera son dispositif 4G le 1er Octobre dans une centaine de villes."

     

    Melanie Gomez 

     


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  • "Multiplier le nombre d'antennes-relais

    pour être moins exposé aux ondes ?"

    - France Info - 27/08/2013

     

    "Multiplier le nombre d'antennes-relais pour être moins exposé aux ondes ?" - France Info - 27/08/2013

                "Dans un rapport remis ce lundi au gouvernement, un comité d'experts, chargé d'étudier la possibilité de réduire l'exposition aux ondes des antennes relais de téléphonie mobile, estime que cette baisse nécessiterait de multiplier leur nombre par trois afin de conserver une qualité de couverture satisfaisante.

    Pour Etienne Cendrier, il n'y a qu'à Paris qu'il faudrait multiplier par trois le nombre d'antennes-relais

     

     



     

             Dans son rapport remis au gouvernement ce lundi, le Copic, qui réunit État, collectivités locales, opérateurs de téléphonie mobile et associations, recommande de réglementer l'implantation des antennes-relais. Il dresse aussi un état des lieux des expérimentations menées dans une quinzaine de communes en France. Parmi elles, Grenoble, Nice, Paris (14e et 15e arrondissements), ou encore le village de Grand-Champ en Bretagne.

             Parmi ses expérimentations, le Copic revient sur le seuil réglementaire d'exposition des antennes-relais. Celui-ci est actuellement compris entre 40 et 61 volts/mètre. Mais de nombreuses associations réclament depuis plusieurs années un abaissement à 0,6V/m, invoquant des risques potentiels des ondes électromagnétiques des antennes-relais sur la santé.

    "Concilier faible exposition et couverture satisfaisante"

               Pour atteindre ce seuil, prévient le rapport, il faudrait multiplier par trois le nombre d'antennes-relais. L'abaissement de l'exposition à 0,6 V/m "s'accompagnerait en effet d'une forte détérioration de la couverture réseau, en particulier à l'intérieur des bâtiments", estiment les experts. D'où la nécessité, "pour concilier faible exposition et couverture satisfaisante", d'augmenter sensiblement leur nombre, en particulier dans les zones urbaines denses.

                                     Pour l'association Robin des toits, ce rapport est biaisé,

                                          mais son porte parole, Etienne Cendrier, pense

                                            qu'il faut en garder certains enseignements.

                Le rapport précise également que, "quel que soit le type d'environnement géographique, l'exposition aux ondes radio émises par les antennes-relais est très inférieure aux seuils réglementaires dans plus de 99,9% des cas pour les surfaces au sol et des façades de bâtiment". Pour l'ensemble des 15 villes pilotes, "environ 90% des niveaux d'exposition modélisés sont sous 0,7 V/m, et 99 % sous 2,7 V/m. La médiane est de 0,14 V/m", écrivent les experts. L'ensemble des mesures devrait être mis en ligne prochainement sur le site cartoradio.fr.

                 Le comité d'experts, qui émet une série de 10 recommandations, préconise entre autres de rendre obligatoire l'information des occupants d'un bâtiment avant l'installation d'une antenne et la transmission par l'opérateur d'un dossier d'information au maire sur les projets d'antennes. Il prône également la possibilité pour les maires de demander aux opérateurs des simulations du champ généré par une future antenne."

                                                                                                                                                         Par Matthieu Mondoloni

     

     

    Source :

    http://www.franceinfo.fr/environnement/multiplier-le-nombre-d-antennes-relais-pour-etre-moins-expose-aux-ondes-1121023-2013-08-26

     

     

     


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  • "Baisse des ondes des antennes :

    Robin des Toits dénonce une manipulation"

    - Publié sur PC Impact - 27/08/2013

     

    « Paris n'est pas la France »

     

    « Véritable serpent de mer depuis des années, la question des antennes relais et du niveau d'exposition de leurs ondes sur la population revient régulièrement. Deux rapports sur le sujet viennent d'être remis par le comité opérationnel sur les ondes de téléphonie mobile à Philippe Martin, le ministre de l’Écologie, et à Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée notamment de l’Économie numérique. Robin des Toits critique néanmoins fortement la méthodologie et dénonce une manipulation.

     

    Exposition ondes sol façade



    Un état des lieux positif pour la 2G et la 3G

             Si pour les opérateurs mobiles, installer des antennes est coûteux, cela prend surtout du temps et parfois de longues négociations. Il faut dire que les lieux les plus stratégiques pour les opérateurs sont souvent problématiques du fait d'une forte promiscuité des endroits sensibles et plus généralement avec des habitants. La question des ondes est ainsi sur toutes les lèvres depuis de très longues années. L'une des solutions soumises par les associations et certains partis politiques est de réduire les ondes des antennes, ce qui peut impliquer un réseau de moins bonne qualité à nombre d'antennes égal.

             Deux rapports sur le sujet ont ainsi été remis aux ministres français. Le premier rapport porte précisément sur la « diminution de l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais de téléphonie mobile », tandis que le second rapport est le fruit « des expériences de nouvelles formes de concertation et d'information locale dans le cadre de l'implantation des antennes relais de téléphonie mobile ». C'est bien entendu le premier qui nous intéresse particulièrement.


              Ce document délivre des données réalisées par le comité opérationnel (COMOP), renommé ensuite en COPIC pour Comité de Pilotage Issu du COMOP. Créé il y a quatre ans, ce comité a notamment été présidé par la Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR) du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, ainsi que par l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR). Parmi les membres de ce comité, nous retrouvons diverses associations, des opérateurs, des élus, des fabricants, etc.


    COMOP COPIC antennes villes

     

            Que dévoile le rapport précisément ? Seize villes ou quartiers français ont été étudiés ces quatre dernières années, ceci en fonction de leurs caractéristiques (densité, relief, etc.). Un état des lieux a tout d'abord été réalisé afin de mesurer les ondes émises par les antennes-relais 2G et 3G d'Orange, SFR et Bouygues Telecom. Free Mobile n'est pas concerné dès lors que son réseau n'était pas encore déployé lors des premiers tests.

     

             Le bilan de l'état des lieux est le suivant. Ce tableau montre ici que dans la pire des situations, c'est-à-dire dans un environnement « centre ville ancien dense », nous obtenons des niveaux d'exposition maximaux de 30,5 volts par mètre, alors que la réglementation autorise 41 V/m pour les antennes 900 MHz (2G) et même de 62 V/m pour les antennes 2,1 GHz (3G). 

     

    Ondes antennes-relais 2G 3G

     L'étude précise que que seuls les points les plus exposés aux antennes-relais ont été analysés, des points dont l'exposition est « sensiblement plus élevée que la moyenne de la zone ». Qui plus est, dans 20 % des cas, soit une fois sur cinq, d'autres sources d'ondes ont surpassé les antennes. Le rapport indique comme exemple les bases de téléphone sans fil DECT, les émetteurs radio FM, les boîtiers Wi-Fi, etc.

     

              L'exposition aux ondes varie bien entendu selon les zones analysées. Ainsi, au sol, les valeurs maximales varient de 1,3 V/m en Rural relief faible à 6,7 V/m en Urbain modern dense. En façade, ces niveaux grimpent rapidement, avec 1,6 V/m en Rural relief faible et surtout 27,7 V/m en Urbain moderne dense. « Quelques façades, proches d’une antenne et dans son faisceau principal, concentrent de manière très localisée les expositions les plus élevées. »

     

    Réduire les ondes sans affaiblir le réseau : c'est possible...

     

             Mais quid d'une baisse des niveaux d'ondes sur la qualité du réseau ? Selon le rapport, « une réduction de l’exposition est possible sans dégradation significative de la couverture ». Néanmoins, atteindre un niveau de 0,6 V/m est bien problématique en cas de nombre égal  d'antennes-relais précise le document. En effet, même à 1 V/m, de très fortes détérioration du réseau, de l'ordre de 60 à 80 % à l'intérieur des bâtiments, ont été notées à Paris. Avec 0,6 V/m, cette perte atteint même les 82 % en moyenne.

     

            Pour réduire les niveaux d'ondes des antennes-relais tout en gardant un bon réseau, il n'y a qu'une seule solution selon le document : « le nombre de sites devrait être multiplié par un facteur au minimum égal à trois ». Une conclusion sans surprise, sachant que les débats de ces dernières années pointaient justement du doigt le fait de réduire le nombre d'antennes, ce qui implique une augmentation des ondes pour capter les téléphones des clients. Augmenter le nombre d'antennes entraine donc mécaniquement un besoin en ondes bien moindre.

     

            Bien entendu, multiplier par trois, quatre ou cinq les antennes-relais afin de réduire l'exposition d'ondes à la population entrainera des travaux et des coûts bien plus importants, ce qui n'arrange guère les opérateurs. Ces derniers, pour une raison d'argent, préfèrent logiquement installer peu d'antennes avec un niveau d'ondes maximal. Néanmoins, sachant que chaque antenne sera bien moins « dangereuse » pour la santé, les élus tout comme la population locale accepteront certainement plus aisément leur installation.

     

     

    Robin des Toits

     ... mais Robin des Toits pointe du doigt la méthodologie

     

          La très médiatique association Robin des Toits, qui a participé pendant trois ans à ce comité (entre 2009 et 2012) avant de s'auto-suspendre, a annoncé dans un communiqué que « le cahier des charges mis en place pour l'expérimentation de la baisse de puissance n'est pas respecté ». Par conséquent, estime l'association, les résultats du COMOP/COPIC sont « biaisés, sur Grenoble notamment », mais aussi sur d'autres villes.

     

         Pour Robin des Toits, le cahier des charges utilisé a toujours eu pour but de « discréditer la valeur cible de 0,6 V/m pourtant recommandée par le Conseil de l'Europe ». Cela explique ainsi pourquoi l'association, qui milite pour le principe de précaution en matière d'antennes mobiles, s'est auto-suspendue du comité l'an passé. Elle note néanmoins qu'elle reconnait les données sur Paris XIVe.

        Le communiqué de l'association étant laconique, nous avons interrogé Etienne Cendrier, le porte-parole de Robin des Toits. Cendrier nous a ainsi précisé  qu'en cours de route, le cachier des charges a été modifié. Ainsi, dans un premier temps, ce cahier des charges, purement mathématique et scientifique, indiquait que pour obtenir une qualité de réseau équivalente avec 0,6 V/m, il fallait bien multiplier par trois le nombre d'antennes-relais à Paris XIVe, mais de seulement 1,56 fois à Grenoble. Fin 2012, le cahier des charges a été transformé en rajoutant des critères arbitraires liés aux lieux, ce qui a permis à l'étude de conclure qu'il fallait finalement multiplier par au moins trois le nombre d'antennes-relais à Grenoble afin de sauvegarder un niveau de qualité égal.

             Selon Etienne Cendrier, la manipulation a pour objectif de faire croire que la France entière est équivalente au quatorzième arrondissement de Paris, ceci afin de dévoiler une conclusion problématique, à savoir la multiplication par trois du nombre d'antennes-relais sur tout le territoire. Une situation qui par avance semble intenable financièrement pour les opérateurs mobiles

        Si l'association confirme que l'état des lieux de l'étude est correct, tout comme les données portant sur Paris 14e, Robin des Toits s'oppose donc aux données publiées au sujet des autres villes tests, faussées selon elle afin de fournir une conclusion biaisée.

     

    Antennes ondes batiments

     

    Le problème de la qualité du réseau à l'intérieur des bâtiments

     

        L'association PRIARTEM, Pour une Réglementation des Impantations d'Antennes Relais de Téléphonie Mobile, va d'ailleurs dans le même sens. Elle dénonce un rapport incomplet et surtout le risque d'une lecture caricaturale qui peut être faite. L'association explique notamment deux fausses conclusions que l'on peut tirer de l'étude :

     

    • si on baisse le niveau d’émission des antennes-relais de façon à réduire les expositions à 0,6 V/m, on réduit la qualité de services. Cette réduction de la qualité des services serait inacceptable.

    • si, dans ce contexte de baisse des niveaux d’émission, on veut récupérer la qualité de service, il faut multiplier le nombre d’antennes-relais par trois. Ce qui serait trop coûteux.

     

        Pour PRIARTEM, le problème est surtout qu'offrir un excellent service avec 0,6 V/m est possible à l'extérieur, mais très complexe à l'intérieur des bâtiments. Dans cette situation, l'association estime donc que l'on devrait tout simplement utiliser chez soi les lignes filaires, et exploiter les lignes mobiles uniquement à l'extérieur. « Pourquoi donc aurait-on besoin d’avoir partout une excellente réception hertzienne au-delà de deux murs ? » se demande-t-elle.

     

        Sachant par avance qu'elle sera critiquée pour ces propos, car contraire au progrès. Mais l'association estime que « la prise en compte de considérations environnementales et sanitaires non seulement n’est pas un frein au progrès mais peut correspondre à un formidable levier d'innovation et de création de valeurs comme le montre l’important rapport de l’Agence Européenne de l’Environnement ».

         Enfin, un point majeur inquiète l'association : la 4G. Cette dernière impliquerait des niveaux d'exposition supérieurs de 50 % en moyenne par rapport aux autres réseaux. La FFT a d'ailleurs précisé sur ce point qu'en réalité, « si tous les émetteurs 2G, 3G et 4G fonctionnaient en même temps à puissance maximale, l’ajout de la 4G conduirait ainsi à des niveaux modélisés d’exposition inférieurs à 0,2 V/m dans 50 % des points, inférieurs à 1,0 V/m dans 90 % des points et inférieurs à 4,1 V/m dans 99 % des points ». Pour PRIARTEM, une évaluation de l'impact sanitaire doit être réalisée le plus rapidement possible. Dans une telle situation, l'association demande d'ailleurs que le principe ALARA, à savoir d'imposer le niveau d'onde le plus bas raisonnablement possible, soit mis en place. »

     

     Nil Sanyas

     

    Source :

    http://www.pcinpact.com/news/81972-baisse-ondes-antennes-robin-toits-denonce-manipulation.htm

     

     

     


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