• Le refus des compteurs dits « intelligents »

    commence à se manisfester un peu partout !



    Article paru le 4 février 2012 sur le site Le devoir.com :

     

            « La Commission des services publics de Californie a autorisé cette semaine les clients du principal distributeur d'électricité de cet État, la société PG&E, à refuser l'installation dans leur résidence des compteurs dits «intelligents».

             Ces clients auront soit le choix de conserver leur ancien compteur analogique, soit d'accepter l'installation d'un compteur électronique multifonctions dont on aura désactivé l'émetteur qui permet de transférer les données au moyen de radiofréquences qui s'accompagnent de champs électromagnétiques.

              Mais la commission californienne a décidé que les personnes réfractaires à ce que le quotidien Le Monde suggère d'appeler des «compteurs émettants» — puisque leur caractéristique principale est d'émettre des champs électromagnétiques — devront acquitter les frais du relevé de leur compteur par un représentant de PG&E. Ainsi, la commission autorise le distributeur à imposer des frais initiaux de 75 $ pour pénaliser le recours à un releveur — ce qui ne coûtait rien depuis le début de l'électrification des villes — et des frais mensuels de 10 $.

             La décision de la commission est d'autant plus controversée que PG&E avait accepté en décembre de ne pénaliser aucun des clients qui se désengagerait du programme. Il semble qu'aucune autre solution, par exemple l'installation de compteurs intelligents reliés au téléphone, n'a été envisagée.

             PG&E a été autorisée à installer 5 millions de compteurs électriques d'ici 5 ans, une opération que l'industrie du gaz veut copier en installant 4 millions en se basant sur le précédent.


                                                                              En Grande-Bretagne

             La Grande-Bretagne songerait elle aussi à permettre de se retirer de son programme de modernisation des compteurs, selon ce que rapportait cette semaine en primeur le Telegraph. Ce pays projetait d'en installer quelques dizaines de millions d'ici 2019 au coût de 12 milliards de livres sterling. Jusqu'ici 400 000 ont été installés, mais le mouvement ralentit, car l'opposition prend forme depuis que le public découvre dans ces compteurs une nouvelle source de champs électromagnétiques. Dans plusieurs pays, l'installation de ces compteurs et des antennes de téléphonie cellulaire est en train de provoquer une prise de conscience de l'ampleur prise par la pollution électromagnétique depuis quelques décennies.



                                                                Fin du projet-pilote d'Hydro dans Villeray

               Alors que les citoyens du quartier Villeray, à Montréal, affirment avoir eu raison du projet-pilote de compteurs émettant dans leur quartier, Hydro-Québec a confirmé au Journal de Montréal qu'elle mettait fin à son projet-pilote même si 7000 des 27 000 compteurs prévus n'ont pas encore été installés.

              Pour le Comité Villeray refuse (CVR), Hydro-Québec a voulu désamorcer la grogne croissante qui incitait de plus en plus les gens du quartier à fermer leur porte aux installateurs, à dire qu'ils n'étaient pas à la maison durant la journée ou à envoyer des lettres à Hydro-Québec pour dire qu'ils refusaient l'installation de ces équipements dans leurs maisons.

              Selon Marie-Michèle Poisson, porte-parole du CVR, plusieurs citoyens ont même commencé à exiger le retrait de ces équipements. De son côté, Hydro estime avoir obtenu toutes les informations qu'il voulait tirer de son projet-pilote. Les compteurs qui n'ont pas encore été installés le seront dans la phase finale du projet, une fois que la Régie de l'énergie l'aura avalisée, comme le prévoit la société d'État. »

     Louis-Gilles Francoeur

     

    Article disponible à cette adresse :

    http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/341850/la-californie-autorise-le-refus-des-compteurs-intelligents

     

     


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  • Téléphone portable

    et

    cancer du cerveau



    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

    article

    Le Journal de l'Institut Curie - Février 2012


    Source :

    http://www.robindestoits.org/Telephone-portable-et-cancer-du-cerveau-Le-Journal-de-l-Institut-Curie-Fevrier-2012_a1444.html




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  • Décision de retrait

    du pouvoir de réglemention

    des antennes relais aux maires :

    le Conseil d'État sous influence ?



    Article publié le 20 février 2012 :



          « Plusieurs membres du Conseil d'Etat présentent des liens avec les opérateurs de téléphonie mobile. Une sénatrice et l'association Robin des Toits dénoncent ce « noyautage » de l'instance suprême de la justice administrative, qui a exclu l'idée qu'un maire puisse s'opposer à l'implantation d'antennes-relais sur sa commune. Sur le terrain, un nombre croissant de maires réclament la baisse des normes d'exposition. L'Association des Maires des Grandes Villes de France préparent début avril 2012 une journée nationale : « les antennes relais dans la ville » .



              Le Conseil d’Etat, dans son avis du 26 octobre 2011, a exclu l’idée qu’un maire puisse user de son pouvoir de police générale pour réglementer par arrêté l’implantation des antennes relais sur le territoire de sa commune. « Seules les autorités étatiques (ministres, ARCEP, ANFR) sont désormais habilitées à le faire, » analyse la sénatrice Leila Aïchi (EELV), également avocate au barreau de Paris. Elle poursuit en soulignant l’existence de « conflits d’intérêts différés » au sein du Conseil d’Etat.

                       Conflits d’intérêts ?

              Le cas le plus notable selon elle est d’abord celui de Xavier de Lesquen, rapporteur au Conseil d’Etat de l’examen, le 30 septembre 2011, de la décision opposant des maires à des opérateurs de téléphonie mobile. Ses recommandations sont l’origine de l’avis rendu le 26 octobre 2011. Xavier de Lesquen est également l’ancien directeur administratif et financier du Défi Bouygues Telecom Transciel qui a participé à la Coupe de l’America en 2000 et 2003. Son bateau a été financé à hauteur de 6 millions d’euros (40 millions de francs) par l’opérateur de téléphonie mobile, signale Leila Aïchi.

             Un antécédent suffisant selon la sénatrice pour « encourager une obligeance à l’égard de l’opérateur » et « légitimement permettre de reconsidérer la position du rapporteur » relative au pouvoir du maire dans l’application du principe de précaution au sujet des antennes-relais de téléphonie mobile.

             Leila Aïchi et l’association Robin des Toits relèvent « trois autres situations de conflits d’intérêt différés »: Patrick Logak, maître des requêtes au Conseil d’état et détaché en tant que secrétaire général de SFR depuis le 13 mars 2011 ; Didier Casas, également maître des requêtes, a lui été nommé secrétaire général de Bouygues Telecom le 17 mars 2011 ; enfin, le conseiller d’Etat Jean-Ludovic Silicani est depuis mai 2009 président de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), supervisant ainsi le déploiement de l’ensemble des réseaux de téléphonie mobile sur l’ensemble du territoire.

             Les fonctionnaires mis en cause lors de cette conférence de presse « n’ont été et ne sont en aucun cas dans une situation de conflits d’intérêts » répond le Conseil d’Etat, contacté par Novethic. Au sujet de Xavier de Lesquen, « eu égard à leur ancienneté, ces faits ne peuvent faire apparaître en 2012 un quelconque conflit d’intérêts ». D’ailleurs, rappelle l’institution, aucune législation, dans aucun pays, ne prévoit l’obligation pour une personne chargée d’une mission publique de déclarer ses intérêts ou ses liens professionnels au-delà d’une période de cinq années maximum. Les deux maitres de requêtes évoqués ont eux quitté le Conseil d’Etat depuis respectivement 4 et 2 ans. Leur disponibilité implique ainsi une rupture temporaire de tout lien avec leur corps d’origine. Aucun des deux n’exerce ou ne peut exercer de « fonction, consultative ou contentieuse, » au Conseil d’Etat.

                    Tribunal des conflits

              Pour l’avocat parisien Richard Forget, « les membres du Conseil d’Etat sont avant tout des hauts fonctionnaires, faisant carrière et peu enclins à remettre en cause la parole de l’Etat. C’est pourquoi ce mélange des genres du Conseil d’Etat est dangereux et doit être pris au sérieux. Même si les gens sont de bonne foi, cela jette une suspicion insupportable. »

              Le faisceau de présomptions exprimées sur l’indépendance de l’avis du Conseil d’Etat en matière d’antenne relais est d’autant plus gênant que  le climat est devenu particulièrement tendu. D’ici quelques semaines en effet, le 14 mai 2012, une importante audience va se dérouler au Tribunal des conflits, dont les membres sont issus pour moitié du Conseil d’Etat et pour moitié de la Cour de Cassation. Le Tribunal des conflits doit déterminer si un juge judiciaire en ordonnant le démontage ou en interdisant l’installation d’une antenne porte atteinte ou non aux autorisations administratives dont bénéficient les opérateurs de téléphonie mobile. « C’est ainsi qu’un litige entre personnes privées, portant sur un bien privé, en l’espèce une antenne-relais, pourrait être porté devant le juge administratif, » avance Richard Forget.

                    Journée nationale des maires

             Sur le terrain, les maires - privés de tout pouvoir de réglementation sur les antennes-relais depuis l’avis du Conseil d’Etat d’octobre 2011 - sont toutefois de plus en plus nombreux à s’exprimer en faveur du seuil de 0,6 Volt/mètre ; considéré par les associations comme le mieux disant en matière de prévention du risque sanitaire.

             Outre les communes des Pennes-Mirabeau (Bouches du Rhône), de Saint-Denis (Seine-St-Denis) et de Bordeaux, à l’origine de l’avis du Conseil d’Etat, les communes de Varades (Loire Atlantique) et Rivières (Tarn) ont voté en septembre 2011 en faveur du 0,6 V/m. Le 16 décembre 2011, une résolution de la Ville de Toulouse appelle à une révision de la réglementation nationale fixant la valeur limite à 0,6 V/m. Près de 240 communes s’étaient portée volontaires en novembre 2009 pour tester ce seuil d’exposition. Contrairement aux engagements pris, des 16 villes initialement retenues dans le dispositif du gouvernement, une seule expérimentation des 0,6 volts/m est en cours aujourd’hui, dans un arrondissement de Paris.

               La situation est devenue à ce point intenable que l’Association des Maires des Grandes Villes de France organise à Valence, le 4 avril prochain, avec l’eurodéputée Michele Rivasi, une journée nationale sur « les antennes relais dans la ville ». Débats houleux en perspective. »

     

    Maxence Layet

    Source :

     http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,institutions,reglementation,antennes_relais_conseil_etat_influence,136835.jsp

     

     

    Il suffit parfois d'avoir le bras long...

    Conflit intéressant!!

     


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  • « Le choc des ondes :

    questions sur l'électrosensibilité et

    l'intolérance aux champs électromagnétiques »



    Émission « Le téléphone sonne » diffusée le mardi 21 février 2012 sur France Inter :




    « A l'occasion du lancement de la première étude clinique nationale sur l'hypersensibilité aux champs électromagnétiques (CEM)

     

    Invités :

       - Dominique Gombert, Directeur de l'évaluation des risques à l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail)

       - Professeur André Aurengo, Chef du service de médecine nucléaire à la Pitié Salpêtrière, Membre de l'Académie de médecine

       - Janine Le Calvez, Présidente du Priartem (Association pour une réglementation de l'implantation des antennes relais de téléphonie mobile)

       - Sophie Pelletier, du Collectif des électrosensibles de France »





    Source :

    http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-le-choc-des-ondes-questions-sur-l-electrosensibilite-et-l-intolerance-au





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  • Interview d'Etienne Cendrier sur 01.NET le 16/02/2012


        « Voici une interview d'Etienne Cendrier , porte parole de l'association nationale (Robin des Toits) qui lutte contre l'implantation sauvage des antennes relais en France. Il fait le point sur le dangers sanitaires des ondes électromagnétiques et le déni de démocratie que représente l'installation des antennes-relais de la téléphonie, dont la 4G qui s'annonce. La population française est simplement traitée en cobaye. »


    Pour accéder à la vidéo :

    http://www.01net.com/editorial/558362/antenne-relais-interview-detienne-cendrier-robin-des-toits/

     


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  • Soirée thématique :

     

    " Les champs électromagnétiques :

    quels impacts sur la santé, notamment des enfants"

     

    A Colomiers, le vendredi 16 mars à 20h Salle Gascogne




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  • Le Conseil Municipal de Carcassonne se mobilise!


            « Téléphonie mobile dans le collimateur Stop ! Les antennes relais de téléphonie mobile n'ont plus droit de cité dans les espaces publics de Carcassonne. « La ville refusera toutes les demandes d'installation sur ses bâtiments, y compris le stade », a indiqué hier Michel Cornuet. Pour le moment, c'est le seul biais car en octobre dernier, le Conseil d'État a retoqué les arrêtés de trois communes tentant de réglementer les installations.

             Donc, à défaut de pouvoir réguler, le conseil municipal a adopté à l'unanimité une motion adressée au gouvernement. Le conseil demande « une révision de la réglementation nationale, fixant la valeur limite d'exposition aux ondes à 0,6 volt par mètre » et d'accorder aux maires un pouvoir réel de régulation. Aujourd'hui en France, la limitation est fixée à 61 V/m. « Réglementation insuffisante », jugent les élus carcassonnais au regard d'autres pays européens qui ont baissé le niveau à 3 V/m. « L'Autriche a même été plus loin en fixant cette limite à 0,6 V/m, valeur reconnue comme le meilleur compromis entre la préoccupation de la santé publique et celle du fonctionnement du service de téléphonie mobile », pointe la motion. »

     

    Article paru dans la Dépêche le 03/02/2012 :

    http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/03/1276738-un-coup-de-balai-sur-les-antennes-relais.html

     

     


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  • Cap des 2000 visiteurs!

     

           Nous atteignons aujourd'hui même les 2000 visiteurs sur le blog, preuve que la question de la pollution électromagnétique et plus particulièrement des antennes relais ne laisse plus indifférent.

     

           Le Collectif Antenne Mondonville essaie, par l'intermédiaire de ce blog, de rassembler un maximum de données afin de permettre aux visiteurs d'aller à l'essentiel et de se tenir informer de l'actualité sur le sujet.

     

           En espérant que cette « antenne locale » serve de relais pour une plus grande synergie dans la prise de conscience !

     

     


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  •  Le Rapport Bioinitiative

     

    Vous trouverez ci-après le sommaire du Rapport Bioinitiative.

    Ce Rapport a été rédigé par d'éminants scientifiques provenant de nombreux pays, spécialisés dans des disciplines différentes et passe en revue plus de 1500 travaux publiés.

    En le survolant vous verrez que les études scientifiques sont nombreuses et portent sur les conséquences multiples et variées de l'expositions aux ondes.

     

     

    Pour les anglophones, le rapport en intégralité sur la page indiquée ci-dessous :

    http://www.bioinitiative.org/freeaccess/report/index.htm

     

     Cliquer le bouton en haut à droite de l'article pour l'afficher en plein écran.


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  • Un test pour réaliser si l'abaissement de puissannce des antennes relais

    aurait une influence sur la qualité de la couverture réseau

    débute dans le XIVème à Paris

     

    Voici un article paru le 1/02/2012 dans Le Parisien :

     

             « C’est une première en France. Jusqu’à vendredi, un quartier parisien, en l’occurrence le XIVe, se livre à une expérimentation inédite pour tester l’efficacité d’antennes-relais de téléphonie mobile… moins puissantes. Il ne s’agit pas d’installer des micro-antennes mais d’abaisser les émissions de trois implantations déjà existantes pour vérifier que la couverture du réseau reste néanmoins bonne.

              L’opération a été décidée dans le cadre du Grenelle des ondes, cette vaste concertation organisée par le ministère de l’Environnement autour de l’épineux problème des antennes-relais. Les associations qui s’inquiètent de la potentielle nocivité des ondes et militent contre la prolifération des antennes répètent depuis plusieurs années qu’avec un champ d’exposition à 0,6 volt/mètre, les risques sanitaires sont amoindris.

              A Paris, avec la charte de bonne conduite signée entre les opérateurs et la mairie, le seuil d’exposition moyen des Parisiens sur vingt-quatre heures ne doit pas dépasser les 2 volts/mètre. Depuis toujours les opérateurs affirment qu’en deçà, la couverture du réseau serait moins bonne. Pour en être sûr, le comité opérationnel du Grenelle des ondes (le Copic) a décidé de réaliser des tests à Paris (dans le XIVe dans un premier temps, dans le XVe ultérieurement) et dans 16 autres villes de France.

             Dans le XIVe, la zone expérimentale est délimitée au sud par le boulevard Brune, entre la rue Didot et la porte d’Orléans, et au nord par la rue de la Sablière et la rue Brézin.
    Chaque opérateur va abaisser la puissance d’une de ses antennes. Des mesures seront ensuite réalisées tout au long de la semaine à 26 adresses différentes. « L’Agence nationale des fréquences nous a demandé de trouver des rez-de-chaussée. Il y a donc des riverains, mais aussi des bureaux et quelques commerces », énumère Célia Blauel, élue (EELV) du XIVe qui a particulièrement suivi le dossier. Les « cobayes » n’auront rien à faire : juste ouvrir leurs portes pour que des relevés soient faits.

             Ils seront effectués lundi et mardi pour mesurer le niveau de couverture. Aujourd’hui, les opérateurs abaisseront la puissance de leur antenne. Demain et vendredi de nouvelles mesures seront réalisées pour évaluer la couverture du réseau. La puissance initiale des trois antennes sera rétablie à partir de samedi minuit. « L’expérience sera accompagnée d’une
    modélisation qui permettra de définir où et combien d’implantations il faudrait rajouter pour que la qualité de service soit maintenue si la puissance du matériel est abaissée à 0,6 volt/m », précise Etienne Cendrier, de l’association Robin des Toits. Les conclusions de l’expérience devraient être rendues mi-mars. »

     

    Article tiré du site Le Parisien :

    http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75014/le-xive-teste-trois-antennes-moins-puissantes-01-02-2012-1840369.php

     

     

     


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