• Résumé de la réunion du 15 novembre

    Mardi 15 novembre 2011: réunion d'information avec Orange. 

    (Ce résumé arrive un peu tardivement faute de disponibilité.)

     

     

            Le Collectif Antenne Mondonville réclamait depuis 2 mois une réunion d'information concernant l'implantation des antennes relais de l'opérateur Orange au lieu dit Monge Gazan. Les travaux ont commencé le 19 octobre sans qu'il n'y ait eu aucune information préalable de la population. Le pylone a été implanté le 8 novembre.

     

            A la demande du collectif le responsable territorial d'Orange France a accepté de tenir cette réunion. Mardi 15 novembre à 18h30 étaient donc présents dans la salle du Conseil Municipal de Mondonville deux responsables d'Orange, aux côtés de Monsieur le Maire et des conseillers municipaux, afin de répondre aux interrogations d'une quarantaine de Mondonvillois inquiets pour leur santé et celle de leurs enfants.

     

            Monsieur le Maire et les responsables d'Orange ont expliqué que les modalités d'installation de ce pylone de 25 m de haut avec trois blocs émetteurs respectent les lois et les normes actuelles. Ils ont précisé que l'implantation de ces antennes est rendue nécessaire par le besoin de satisfaire leur clientèle et le besoin de "couverture de la zone routière".

     

              Les Mondonvillois, toutes générations confondues, ont exprimé leurs inquiétudes: ils craignent la nocivité sanitaire des champs électromagnétiques issus des antennes relais. Les échanges ont été vifs et montrent l'angoisse des riverains: "Il y a 10 ans on nous disait que le téléphone portable n'entraînait aucun risque, plusieurs études ont maintenant montré qu'il augmente le risque de tumeur cancéreuse du cerveau et l'OMS classe les champs électromagnétiques comme probablement cancérigènes!". Des informations ont été demandées concernant la sensibilité des enfants: "Quel avenir pour nos enfants qui sont souvent scolarisés dans un établissement proche d'une batterie d'antennes relais et qui vont en plus maintenant habiter à côté d'autres antennes?" questionnent des parents inquiets. Ces questions-là sont restées sans réponse. Les responsables d'Orange expliquent qu'ils ne peuvent pas signer une attestation de non dangerosité des ondes électromagnétiques sur la santé humaine expliquant qu'ils n'ont pour cela aucune qualification médicale.

     

              Les riverains ne comprennent pas que le principe de précaution ne soit pas appliqué alors que le risque sanitaire des ondes électromagnétiques est reconnu par le Parlement Européen, l'OMS et le CIRC (Centre International de Recherche contre le Cancer) depuis mai 2011. "A quoi peut donc servir le principe de précaution si ce n'est à nous protéger dès maintenant!".

     

             Des membres de l'association Antennes 31 étaient présents, ils ont tenu à souligner le fait que les assurances des opérateurs de téléphonie mobile excluent maintenant les "dommages liés aux ondes et champs électromagnétiques: les assureurs ont compris qu'il était plus raisonnable pour eux d'appliquer le principe de précaution". Les responsables d'Orange ont préféré ne pas communiquer sur ce point, "leurs contrats d'assurance ne concernent pas le public".

             Monsieur le Maire a proposé que soient réalisées par Orange des mesures de champs régulières dès la mise en fonctionnement des antennes. Les opérateurs de téléphonie mobile sont déjà dans l'obligation de faire ces mesures, et les valeurs retrouvées respecterons les normes françaises (qui n'ont toujours pas été revues et figurent parmi les moins exigeantes au niveau européen et international).

     

                                 

     

                                  


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