•  Une proposition de loi revisitée

     

    « Ondes des mobiles, WiFi : comment le gouvernement a censuré les écolos

    Article paru le 28/01/2013 sur RUE 89

     

    Une proposition de loi contre les nuisances électromagnétiques va être discutée cette semaine. Elle a été expurgée de tout ce qui aurait pu fâcher les opérateurs.



            Y a-t-il, en germe dans les ondes électromagnétiques, un potentiel « scandale de l’amiante » ? Au nom du principe de précaution, les écologistes ont déposé une proposition de loi, en décembre dernier, pour protéger le public des technologies sans fil. Le débat, qui démarre jeudi prochain au Parlement, est un pétard mouillé.

    Il ne reste déjà presque plus rien du texte d’origine, après son passage mercredi en commission. Denis Baupin, vice-président Europe écologie - Les Verts de l’Assemblée nationale, résume :

    « La logique du gouvernement est plus dictée par l’envie de développer les services en matière de nouvelles technologies que de protéger la population.
    Nous, on pense que ce ne sont pas les opérateurs qui décident des politiques publiques. »

    C’était pourtant écrit en toutes lettres dans l’accord de gouvernement PS-EELV, signé avant la victoire de François Hollande :

    « Nous appliquerons le principe de précaution sur les champs électromagnétiques. »

    Le principe de précaution, ôté du titre

     

            Las, la commission des affaires économiques a dépouillé le texte de la députée Laurence Abeille (EELV) point par point, allant même jusqu’à faire changer son titre (le « principe de précaution » a disparu).

            La niche parlementaire dévolue au groupe écologiste est déjà étroite (une journée par an pour 17 députés). Mais le sort que subit sa proposition de loi-phare en dit long sur le rapport de force que le gouvernement est en train d’imposer à son allié. Plus fort, la ministre de l’Ecologie Delphine Batho a l’intention de réglementer elle-même sur les seuils d’exposition, après la remise en juin 2013 d’un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), nous confirme son cabinet.

            « Nous voilà revenus à avant 2009 et l’organisation du Grenelle des ondes », se désole Etienne Cendrier, porte-parole de l’association Robin des toits, qui milite depuis dix ans pour empêcher un « scandale sanitaire ».[...]

    Livre :« Et si la téléphonie mobile devenait un scandale sanitaire ? » de Etienne Cendrier, éd. du Rocher"

             Pourtant, les champs électromagnétiques de radiofréquences, ont été classés en mai 2011 dans la catégorie « peut-être cancérogènes pour l’homme » par le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS. La seule mesure prise par la France depuis est d’édicter des règles de bonne conduite aux usagers des téléphones mobiles.

            Pour la première fois donc, les pouvoirs publics allaient se doter d’outils coercitifs. Mais la volonté de ne pas fâcher les opérateurs, qui commencent à déployer la 4G, ajoutée à ce que Noël Mamère a appelé le « problème culturel [des écologistes] avec le reste de la gauche » ont eu raison de la promesse initiale.

     

    Récit en trois moments d’un minutieux torpillage.

     

    1 Attendre... la fin des expérimentations

     

    L’abaissement des seuils à 0,6 V/M serait possible, mais...

              La pollution par les ondes a été l’une des grandes oubliées du Grenelle de l’Environnement, en 2007. Mais devant l’inquiétude des riverains d’antennes-relais, et les démontages ordonnés par la justice, la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet avait voulu calmer le jeu. Et mit tout le monde autour de la table, dans une grand-messe qui s’est terminée par un claquage de porte d’une partie des ONG.

              Principale avancée de ce Grenelle : la mise en place d’un comité opérationnel sur la diminution de l’exposition aux ondes électromagnétiques. Pilotée par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) et le ministère de l’Ecologie, associant opérateurs et associations, une expérimentation a été menée sur la faisabilité d’une moindre exposition du public aux ondes. Les seuils maximum, actuellement situés entre 41 et 61 volts/mètre sont obsolètes : l’exposition moyenne du public est de l’ordre d’1 V/M.

              Du coup, a été testé l’abaissement à 0,6 V/M, seuil déjà adopté par la ville de Salzbourg en Autriche et recommandé par le Conseil de l’Europe, au nom du principe de précaution. Les résultats de ces tests réalisés dans seize villes sont attendus pour juin, mais déjà disponibles pour : Paris, Grenoble et la commune rurale de Grandchamp (Morbihan). Prolème : ils n’arrangent pas les opérateurs et l’Agence nationale des fréquences va les retravailler. L’association Robin des toits a décidé de suspendre sa participation au groupe de travail, estimant, selon son porte-parole Etienne Cendrier, que :

         - « Le contrat initial n’est pas respecté : nous avions obtenu de haute lutte la reconfiguration, c’est-à-dire la reconstitution concrète de la baisse de l’exposition à 0,6 V/M et on voit que c’est possible. Or ils refusent de donner les résultats car ça ne les arrange pas.

         - A Paris, il faut multiplier par trois le nombre d’antennes, à Grenoble par 1,6, ils auraient préféré qu’il faille les multiplier par dix, ç’aurait été dissuasif. »

                A l’Agence nationale des fréquences, le directeur de la stratégie, Bernard Celli, voit une « impossibilité pratique » à multiplier par trois le nombre d’antennes (il y en a déjà 60 000 en France), et craint que ça ne « renchérisse considérablement le prix des abonnements ».

     Face à ce que Robin des toits qualifie de « sabotage », l’association annonce qu’elle ne « joue plus » et va reprendre les recours en justice contre les antennes.

     

    2 Attendre... encore les études sanitaires

     

    Les effets sur la santé sont potentiels, mais...

                Le rapport que va rendre l’Anses à l’été est le troisième sur le sujet depuis 2003. Un groupe de travail désormais pérenne va analyser la littérature scientifique récente. L’agence jure que ses experts sont dénués de lien d’intérêts avec l’industrie, mais la composition du groupe n’étant pour l’instant pas connue, il n’est pas possible de le vérifier.

    L’agence espère arriver à une position tranchée, alors que les points de vue sont aujourd’hui irréconciliables entre :

    • le rapport de Bioinitiative, un rassemblement de chercheurs sans lien avec l’industrie, selon lesquels « le risque biologique est clairement établi », même à faible exposition, avec des effets sur la fertilité, et sur la barrière hémato-encéphalique, et un risque accru de cancer du cerveau ;

    • l’avis de l’Académie de médecine, publié en réaction et qui dit exactement le contraire : aucun risque, selon les pontes. Pas étonnant, puisqu’il est piloté par André Aurengo, qui a été membre du conseil scientifique de Bouygues Télécom.

     

    L’Anses ne veut évidemment pas dire dans quel sens elle penchera, mais le chef de l’unité qui conduit l’évaluation, Olivier Merckel, nous confie que :

    « D’après les études épidémiologiques, on est plutôt sur des risques faibles. A des niveaux de champs élevés on sait ce qui se passe (ça chauffe), mais LA question là c’est de savoir si la nature des signaux, modulés et par exemple avec des modulations différentes, a un effet sur le vivant, c’est la question.
    Aucune étude sanitaire ne pourra être faite en préalable au déploiement de la 4G, on va analyser les modifications sur l’exposition que cela va entraîner, mais il n’y a pas encore d’étude biologique, ou sur le comportement des animaux. »

     

    3 Ne pas attendre pour retirer les mesures simples

     

    Une à une, toutes les restrictions ont été retirées

              La proposition pragmatique, lancée par Corinne Lepage en 2011, qui consiste à rendre l’oreillette obligatoire, ne figure même pas dans la proposition de loi de Laurence Abeille. L’interdiction d’utilisation pour les enfants n’existe pas, seule la publicité pour les moins de 14 ans est retenue.

               L’idée d’interdire le WiFi dans les crèches et de le limiter dans les écoles, collèges et lycées a aussi été supprimée par le PS, pour ne pas contrarier le plan numérique de Peillon. Ce à quoi la députée Laurence Abeille répond :

    « L’école numérique, ce n’est pas l’école du WiFi, on pourrait se connecter par câble, y compris pour les iPad, à terme. »

    « On est pour la modernité ET la réduction des impacts, c’est comme quand on a imposé les ceintures de sécurité dans les voitures », ajoute son collègue Denis Baupin.

              La mutualisation des réseaux, c’est-à-dire la possibilité pour les opérateurs, de partager les antennes (effective depuis l’arrivée sur le marché de Free, qui loue le réseau d’Orange), est une autre piste pour réduire l’exposition des populations. René Dutrey, adjoint au Développement durable de Paris et élu du XIVe arrondissement, est persuadé que :

    « C’est l’avenir, cela permettrait d’abaisser le seuil à 0,6 V/m, et les opérateurs y ont intérêt car ils savent que la concurrence ne se joue plus sur la couverture mais sur les services. »

    Mais l’article prévoyant un réseau unique a lui aussi été supprimé en commission.

    Finalement que restera-t-il de ce qui devait être la grande proposition de loi écologiste de l’année ? Quelques mesurettes comme :

    • la désactivation par défaut du WiFi,

    • l’indication de l’émission électromagnétique sur tout appareil qui émet des ondes,

    • une campagne de prévention sanitaire...

    Bref, des broutilles. « Au moins, le débat aura été ouvert », se consolent des élus EELV."

     

    Sophie Caillat | Journaliste

     

    Source :

    http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/01/28/ondes-des-mobiles-wifi-comment-le-gouvernement-censure-les-ecolos-238960

     


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  • Pétition de soutien au projet de loi présenté fin janvier 2013

     

    « Interdisons les antennes-relais près des crèches et des écoles pour protéger nos enfants des ondes électromagnétiques! Signez la pétition de soutien au projet de loi présenté fin janvier 2013."

     

    SIGNEZ LA PETITION

    http://www.change.org/StopAuxOndes

     

            « NB Robin des Toits : Une proposition de loi sera examinée à l'assemblée nationale le 31/01/2013, prévoyant des mesures destinées à limiter l’exposition aux ondes électromagnétiques en général (Wi-fi, Wimax y compris), en abaissant notamment les seuils d'exposition des antennes-relais de téléphonie mobile.

     

          En juillet 2012, Bouygues Telecom guette les vacances du Collectif Rue Lobineau (*) et installe ses antennes-relais juste devant la crèche du 10 rue Lobineau, dans le 6ème à Paris.

          En janvier 2013, Free se prépare à son tour à installer ses antennes-relais sur un immeuble jouxtant un groupe scolaire de maternelle et primaire de 500 enfants, au 107 avenue Parmentier, Paris 11.
    D'autres antennes-relais sont en préparation ou déjà installées dans toute la France.

           Nos enfants sont en danger. Ils sont fragiles, leurs cerveaux sont en construction et notre devoir est de les protéger! Nous sommes des citoyens inquiets, car de nombreux rapports prouvent la dangerosité des ondes produites par les antennes-relais des opérateurs de téléphonie (tumeurs, cancers, leucémies).
    Nous avons tout tenté pour mettre fin à ces installations : réunions à la mairie, lettres de protestation, blocage dans la rue, rien n'y fait. Nous sommes scandalisées par le cynisme des opérateurs et des propriétaires d'immeubles qui mettent la santé des enfants en danger.

           La Mairie de Paris a fait beaucoup de promesses, a beaucoup communiqué sur son travail  en la matière mais, en réalité, n'empêche rien. Ces deux installations en sont la preuve! (**)

           Nous avons une opportunité à saisir : des députés courageux présentent une proposition de loi le 31 Janvier 2013 pour diminuer l'exposition aux ondes électromagnétiques (***). Ils se sont engagés à relayer notre appel citoyen pendant les débats.

     À cette occasion,

    nous demandons qu'un périmètre de sécurité d'au moins 100 mètres

    soit instauré autour des crèches et des écoles

    pour enfin respecter le principe de précaution

    qui n'est pas appliqué en France en 2013!

     

            Députés et Sénateurs, protégez nos enfants! Ils sont l'avenir de notre pays. Ne les sacrifiez pas par fascination pour votre portable. Les ondes ne sont pas de la magie, ils sont un phénomène physique qui nous traverse et ne nous laisse pas indemnes. Plus nous augmenterons la densité des ondes, plus nous aurons de malades. Les crèches et les écoles doivent être des havres sans ondes. Nous comptons sur le bon sens et la responsabilité de nos élus pour faire progresser le pays dans le respect de l'avenir de tous.

     

    Signez et diffusez cette pétition de soutien au projet de loi, pour montrer au monde politique que de nombreux citoyens se sentent concernés par la pollution électromagnétique.

     

    Collectif Rue Lobineau et Collectif des Parents d'élèves Parmentier »

     

    "Notes:

    (*) collectif d'habitants de la rue Lobineau à Paris

    (**) La nouvelle Charte de la ville de Paris autorise même des taux de 5 à 7 volt/mètre, alors que le Conseil de l'Europe préconise un maximum de 0,6 v/m pour les antennes-relais!"

     

    Source :

    http://www.robindestoits.org/PETITION-Video-Deputes-et-Senateurs-interdisez-les-antennes-relais-pres-des-creches-et-des-ecoles-Janv-2013_a1883.html

     


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  •  Alerte de l’Académie américaine de pédiatrie

    Paru le 16 janvier 2013 - Sur le site de PRIARTEM

     

    Nouvelle alerte : l’Académie américaine de pédiatrie plaide en faveurd’une meilleure connaissance des risques de l’exposition aux radiofréquences pour les enfants et à une meilleure information du public sur ces risques

     

            Un membre du Congrès américain, Dennis Kucinich a déposé, en août 2012, une proposition de loi intitulée ’Le téléphone portable, le droit de savoir’, qui propose des étiquettes d’avertissement sur les téléphones portables, de créer un nouveau programme national de recherche sur les téléphones portables et la santé et exige de l’Agence de Protection Environnementale (Environmental Protection Agency) de mettre à jour le taux d’Absorption spécifiques (DAS), aujourd’hui obsolète.

           Cette proposition de loi vient de recevoir un soutien de poids, celui de l’Académie américaine de pédiatrie qui regroupe pas moins de 60 000 praticiens. Dans une lettre adressée à Dennis Kucinich, le Président de l’AAP, le Dr Thomas K Mc Inerny, affirme ainsi : "L’Académie Américaine de Pédiatrie (la AAP) plaide en faveur du texte H.R. 6358 et soutient particulièrement l’analyse des effets des radiofréquences (RF) sur les populations les plus vulnérables, incluant les enfants et les femmes enceintes. En outre, nous sommes heureux que le projet de loi exige l’examen de ces effets lors de l’élaboration des normes d’exposition maximale. Les enfants sont touchés de manière disproportionnée par les expositions environnementales, y compris par le rayonnement des téléphones portables. Les différences de densité osseuse et de quantité de liquide dans leur cerveau par rapport à un cerveau d’adulte, pourraient permettre aux enfants d’absorber de plus grandes quantités d’énergie RF, plus profondément dans leur cerveau",

    Dennis Kucinich se félicite de ce soutien et souligne :

            "Les effets sur la santé des rayonnements des téléphones cellulaires sont potentiellement dangereux pour tous les utilisateurs, mais les enfants sont parmi les plus vulnérables comme le notent les médecins dans la lettre. Je suis honoré que ces professionnels réputés soutiennent le projet de loi ’Le téléphone portable, le droit de savoir. Notre coalition va en s’agrandissant et s’élargissant".

           Pour soutenir son texte, il s’appuie sur la classification des radiofréquences comme "peut-être cancérogène pour l’homme" par l’OMS, au même titre que le plomb et le mercure, sur les données d’Interphone et sur les recherches qui montrent, notamment les effets sur la fertilité masculine.

            Il constate que la Commission Fédérale des Communications (Federal Communications Commission) a publié les valeurs limites de ces rayonnements, appelé Débit d’Absorption Spécifique (DAS). « D’après la Commission Fédérale des Communications, écrit-il, le Débit d’Absorption Spécifique est "la quantité d’énergie RF absorbée par le corps lors de l’utilisation d’un téléphone portable". La limite actuelle du DAS d’un téléphone portable est de 1,6 watts par kilogramme. Cependant, le DAS actuel est obsolète. Il ne tient pas compte de l’usage actuel du téléphone portable et il ne tient pas compte, non plus des populations vulnérables comme les enfants ou les femmes enceintes. Il suppose que a seule’exposition d’une personne est celle de son téléphone en communication, mais avec le WiFi, les "smart phones" et les technologies Bluetooth, l’exposition à un seul périphérique sans fil est plus rare. En outre, le corps des enfants est en développement et leur crâne est plus "souple" que chez l’adulte. Cela signifie que le cerveau des enfants absorbe plus de rayonnement que ceux des adultes, ceux-là même qui ont été étudiés pour déterminer le DAS. »

    "Avec environ 300 millions abonnés au téléphone portable aux Etats-Unis et suffisamment de preuves scientifiques pour montrer le lien entre les téléphones portables et les effets sur la santé comme les tumeurs du cerveau ou les effets sur les spermatozoïdes, les consommateurs ont le droit de savoir ce que leurs téléphones émettent. Nous devons l’exiger" , déclare Dennis Kucinich.

     

     

    Source :

    http://www.priartem.fr/Alerte-de-l-Academie-americaine-de.html

     


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  •  Rapport BioInitiative 2012

    1800 nouvelles études

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    « 1800 nouvelles études renforcent la certitude de la nocivité des ondes et de l'urgence de mise en œuvre de nouvelles normes pour protéger la population
    Université d'Albany, Rensselaer, New York

     


          
    Un nouveau rapport du groupe de travail BioInitiative 2012 montre que les preuves des risques pour la santé que font encourir les ondes électromagnétiques et technologies sans fil se sont accrues depuis 2007. Le rapport passe en revue 1800 nouvelles études scientifiques. Les utilisateurs de téléphones portables, les futurs parents, les jeunes enfants et les femmes enceintes sont exposés à un risque particulier.


          
    « Les études montrent qu'il existe un risque accru avéré de développer un gliome (tumeur cérébrale maligne) » dit Lennart Hardell, Docteur à l'Université d'Orebro, en Suède. « L'épidémiologie montre que les ondes devraient être classées comme cancérigènes pour les humains. Les limites fixées par la FCC/IEE et l'ICNIRP ne sont aucunement adéquates pour protéger la Santé Publique ».


           Une douzaine de nouvelles études lient les radiations du téléphone mobile aux dommages causés au sperme. Un téléphone dans la poche ou à la ceinture nuit à la qualité spermatique, ceci résulte en une malformation des spermatozoïdes, et provoque un abaissement de la fertilité masculine. Les ordinateurs avec connexion Internet en Wi-Fi provoquent une altération de l'ADN des spermatozoïdes.


           
    Il y a de fortes preuves que les ondes augmentent de façon sensible le développement de l'autisme et ses symptômes. « Même si les recherches sont toujours en cours, Il est urgent d'abaisser les seuils d'exposition aux ondes et aux technologies sans fil que ce soit pour les personnes atteintes d'autisme, les enfants de tous âges, les futurs parents, et durant la grossesse » dit le Dr Martha Herbert.


           Les appareils sans fils tels que téléphones et ordinateurs portables utilisés par les femmes enceintes peuvent altérer le développement cérébral de leurs fœtus. Ceci a été démontré dans deux groupes d'études sur les animaux et les humains, concernant l'hyperactivité, les problèmes d'apprentissage et de comportement.

          D'après le Dr David O. Carpenter, co-éditeur du rapport 2012 :
    « Nous avons dorénavant beaucoup plus de preuves concernant les risques sanitaires qu'encourent des milliards de personnes à travers le monde ».

      
    NB : Le Rapport BIOINITIATIVE de 2007 a été validé et soutenu par une haute autorité européenne : l’Agence Européenne de l’Environnement [...]

    Le rapport Bioinitiative 2007 a également été validé par le
    Parlement Européen dans une Résolution votée le 04 Septembre 2008 qui, "vivement interpellé" par ce rapport et considérant entre autres l'hypersensibilité aux rayonnements électromagnétiques, recommande une révision à la baisse les normes d'exposition, qualifiées d'obsolètes.

    En Mai 2011, c'est l'Assemblée Parlementaire du
    Conseil de l'Europe qui publie un rapport qui approuve la position de l'EEA sur le rapport Bioinitiative : Téléphonie mobile à 0,2V/m - "Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l'environnement" - Rapport de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe - 06/05/2011

           Le rapport Bioinitiative 2007 est attaqué en raison des liens existants et non cachés entre sa co-éditrice Cindy Sage et le cabinet privé de consultants environnementaux « Sage Associates » ainsi que « Sage EMF Design », entreprise de conseil sur les champs électromagnétiques basée en Floride dont Cindy Sage est propriétaire. Cindy Sage n'est cependant pas contributrice de ce rapport, qui est une rétrospective de centaines de travaux non contestés, publiés en comité de lecture au travers le monde bien avant la publication de Bioinitiative. Bioinitiaitve est en effet une rétrospective d'études sur lesquelles elle n'a pu avoir aucune influence à postériori et qui ont été compilées par 14 scientifiques internationaux.
    Il est aberrant de constater que les auteurs de cette attaque, qui tentent de décrédibiliser ce rapport en dénonçant un faux conflit d'intérêt se reposent quant à eux sur les études rassurantes publiées par la Fondation Santé Radiofréquence, dont la moitié des capitaux provenaient de l'industrie de la téléphonie mobile et dont les administrateurs (TDF, Bouygues, Alcatel, Orange, SFR...) avaient une influence indirecte sur le choix et le déroulement des études. [...]

    Par ailleurs, de nombreuses études sont venues corroborer la méta-analyse Bioinitiative depuis 2007. [...]

             L'autre critique la plus fréquente de ce rapport est de dire qu'il ne s'agit que d'une "compilation d'études" arbitraire, dans le but de démontrer la toxicité de la téléphonie mobile.
    Or, il s'agit d'une méta-analyse de l'ensemble des travaux publiés jusqu'à 2007, dans l'objectif d'établir un seuil de précaution sanitaire, c'est à dire un seuil limite en dessous duquel il n'a pas été démontré de preuve flagrante de toxicité sanitaire.
    Ce seuil est de 0,614V/m
    [...]

          Cette étude de 2012 couvre les ondes provenant de lignes électriques, des câbles électriques, des appareils  électriques manuels, et des technologies sans fil (téléphones cellulaires et sans fil intérieur, antenne relais, compteurs "intelligents", Wi-Fi, baby-phones [...]. les sujets couverts comprennent les   dommages causés à l'ADN et aux gènes, les effets sur la mémoire, l'apprentissage, le comportement, l'attention, les problèmes de sommeil, le cancer et les maladies neurologiques telle que la maladie d'Alzheimer. Il est urgent de promulguer de nouveaux standards de sûreté afin de se protéger contre les expositions aux ondes qui sont désormais omniprésentes.


           
    Pour l’association nationale de Robin des Toits, les pouvoirs publics doivent enfin mesurer l’urgence de la situation.
    Une proposition de loi sur l’abaissement de l’exposition aux champs électromagnétiques sera présentée à l’Assemblée Nationale à la fin du mois de Janvier 2013 ; il faut limiter l’exposition du public à 0,6 V/m comme le demande le Conseil de l’Europe par la Résolution 1815 du 27 Mai 2011, préserver la santé des enfants et des femmes enceintes et reconnaître l’électrohypersensibilité. » [...]

     

    Source :

    http://www.robindestoits.org/index.php?preaction=view_nl&nl=127996&id=22151185&idnl=127996

     

    Le rapport en anglais ici :

    http://www.bioinitiative.org/table-of-contents/

     

    Traduction Priartem du texte de conclusions du rapport BioInit

    Traduction Priartem du texte de conclusions du rapport BioInitiative 2012

    mise en ligne sur le site www.bioinitiative.org, le 7 janvier 2012

    Conclusion en français sur la page indiquée ci-dessous :

     

    http://www.priartem.fr/Conclusions-du-rapport.html

     

     


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